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Congrès national de l’UFC: les divergences internes en voie d’être réglées

Publié le lundi 20 fevrier 2023  |  aLome.com
Gilchrist
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Gilchrist Olympio demande à Faure Gnassingbé de ne pas briguer un 4ème mandat en 2020
Lomé, le 28 novembre 2017. Résidence principale de Gilchrist Olympio. Quartier Tokoin-Wuiti. Point de presse. Gilchrist Olympio, leader de l`UFC, demande expressément à Faure Gnassingbé de ne pas briguer un 4ème mandat en 2020 pour une solution politique stable et durable à la crise togolaise.
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Adolphe Koudama, Secrétaire général par intérim de l’UFC (Union des forces de changement) a donné ce 20 février 2023 de nouvelles précisions autour de la paix des braves que s’apprêtent à réaliser les parties divergentes au sein du parti pour un nouveau départ politique.


Selon des détails pratiques fournis par le Secrétaire général par intérim de l’UFC, en vue de résoudre durablement la divergence de points de vue qui mine profondément l’UFC (parti de l’actuel chef de file de l’opposition togolaise) depuis plusieurs années, le président national du parti, Gilchrist Olympio, a reçu des représentants des deux camps adverses. La rencontre a eu lieu au début du mois de février 2023 à Accra (en terre ghanéenne), a détaillé A. Koudama ce lundi 20 février 2023. Avec pour finalité de renouer durablement le fil du dialogue au sein de cette formation politique, actuelle première force de l’opposition parlementaire, au regard des échéances politiques en vue en 2023 au Togo.

A en croire encore Adolphe Koudama, le président G. Olympio a reçu séparément trois acteurs-clés du parti. Dans l’ordre temporel, l’ancien ministre Elliott Ohin (2ème vice-président), Dina Léonardine de Souza, parlementaire UFC, et en dernier lieu Dr Folly Ekué Gadah (conseiller du président de l’UFC). Les sujets de discussions convergent vers «une volonté du patriarche de ramener tout le monde dans les rangs, même les plus récalcitrants», a en outre confié Adolphe Koudama.

Une unité d’action qui s’inscrit dans une perspective de la tenue d’un congrès national devant pourvoir l’UFC de nouvelles instances dirigeantes et conforter sa place de première force politique de l’opposition au parlement, à défaut de ravir la majorité des voix durant les joutes électorales à venir au Togo. «Aujourd’hui nous sommes en train de taire nos divisions afin d’aller à un congrès unique et unitaire», a assuré Adolphe Koudama.

D’autres sources proches de la direction de l’UFC ont confié sur le même sujet à aLome.com la volonté clairement exprimée par G. Olympio d’élargir la pacification des cœurs à la grande famille des «fils de l’Ablodé». C’est-à-dire tous les transfuges de l’UFC qui ont créé diverses formations politiques dans l’opposition depuis mai 2010.

Ancienne formation phare de l’opposition togolaise entre 1998 et 2010, l’UFC est traversée par divers courants et a connu le départ de plusieurs de ses militants et sympathisants des premières heures depuis le 26 mai 2010, date de la signature par G. Olympio d’un «accord de gouvernance avec le parti au pouvoir au Togo, sans recevoir l’onction de son bureau national qui ne l’avait missionné que pour enclencher des contacts exploratoires», rappellent plusieurs critiques et transfuges du parti dont Jean-Pierre Fabre.



E. A.
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