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Il faut un nouveau consensus mondial sur les droits de l’Homme via un véritable dialogue en travaillant au-delà des clivages géopolitiques (HCDH)

Publié le mardi 28 fevrier 2023  |  Xinhua
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© Autre presse par UN HRC
La situation des droits de l`Homme au Togo examinée lors de la 40e Session de l`Examen périodique universel.
Genève, le 24 janvier 2022.Conseil des Droits de l`Homme des Nations Unies. La situation des droits de l`Homme au Togo examinée lors de la 40e session de l`Examen périodique universel, 3è exercice du genre auquel se soumet le Togo depuis 2011.
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Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Volker Turk, a déploré lundi la militarisation des droits de l'Homme dans le contexte des changements géopolitiques.

S'exprimant à l'ouverture de la 52e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies à Genève, M. Turk a appelé à un "nouveau consensus mondial sur les droits de l'Homme", soulignant qu'il s'agissait d'une question de survie que les nations et les communautés doivent parvenir à une compréhension commune.

"Nos institutions - qui existent pour faire progresser tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, sur un pied d'égalité, ainsi que le droit au développement et le droit à un environnement propre, sain et durable - se trouvent dans une position unique pour reconstruire ce respect partagé de la dignité de l'autre", a-t-il déclaré.

Il a exhorté tous les Etats membres de l'ONU à surmonter leurs différences par la solidarité et un véritable dialogue en travaillant au-delà des clivages géopolitiques avec une vision claire pour faire progresser les besoins de chaque pays et les droits de tous.

"Nous pouvons nous élever au-dessus de la mêlée et utiliser les droits de l'homme, non pas comme une arme dans le contexte des changements géopolitiques - pas comme un atout pour les beaux jours à l'avenir - mais comme ce qu'ils sont et ont toujours été destinés être : une solution pour nous aider à sortir des méfaits qui détruisent notre monde", a-t-il souligné.

L'événement, qui durera cinq semaines et demie, a débuté par une minute de silence en l'honneur des victimes des récents tremblements de terre en Turquie et en Syrie.

Au cours des quatre premiers jours, 146 personnalités prononceront leurs interventions, la plupart devant comparaître en personne.

Vaclav Balek, président du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, a appelé tous les participants à s'engager dans des discussions ouvertes et franches, rendues possibles par une atmosphère constructive et coopérative.

"Toutes les délégations et tous les participants doivent s'engager à respecter ces principes", a-t-il dit. Csaba Korosi, président de la 77e Assemblée générale des Nations Unies, a déclaré lors de la session de lundi que le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, comme l'Assemblée générale, était "à la croisée des chemins".

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré qu'en juillet, avec le haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, il lancerait un nouvel agenda pour la protection, qui visera à renforcer le soutien aux Etats membres pour protéger les personnes et leurs droits, tant en période de paix et en temps de crise et de conflit.

"Les droits de l'Homme ne sont pas un luxe que l'on peut laisser jusqu'à ce que nous trouvions une solution aux autres problèmes du monde. Ils sont la solution à de nombreux autres problèmes du monde", a-t-il dit.
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