L’Association des Victimes de Torture du Togo (ASVITTO), face à la non-exécution de l’arrêt rendu par la cour de justice de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a ordonné l’indemnisation des victimes de torture dans l’affaire de tentative à la sûreté de l’Etat impliquant Kpatcha Gnassingbé, organise un sit-in ce jeudi, devant le ministère de l’Economie et des Finances à Lomé.
Cette manifestation selon les responsables de l’ASVITTO, est un moyen pour « obliger » à l’exécution de l’arrêt de la cour de la CEDEAO rendu depuis juillet 2013, afin que les victimes entrent en possession de leur droit d’indemnisation.
Adhérant à cette vision de l’ASVITTO, le « Collectif Sauvons le Togo » (CST), à travers un communiqué, invite toute la population de Lomé « éprise de justice et de paix » à participer à ce sit-in pour que cette revendication fasse l’effet « escompté ».
« Les revendications de l’ASVITTO sont d’autant plus légitimes qu’elles sont essentiellement fondées sur l’arrêt rendu par la cour de justice de la CEDEAO, dont l’un des règlements stipule que tout arrêt fait objet d’exécution à compter du jour de son prononcé », indique le communiqué.
Rendu le 3 juillet 2013, l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO sur l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, dont Kpatcha Gnassingbé est l’un des accusés, exige selon eux, entre autres le versement immédiat des indemnisations aux victimes de la torture, la prise en charge sanitaire de toutes les victimes, ainsi que le versement des arriérés de salaire aux victimes émargées dans la fonction publique.
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