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Niger: la négociation avec le régime militaire doit être le "socle de notre approche", selon le président de la Cedeao

Publié le jeudi 10 aout 2023  |  AFP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La BIDC octroie un prêt de 04 milliards de fcfa à la société ivoirienne Nada Oil West Africa pour l’ouverture de sa 4ème usine de transformation d’huile de palme
Lomé, le 17 avril 2018. Siège de la BIDC (Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO) à Lomé. La BIDC octroie un prêt de 04 milliards de fcfa à la société ivoirienne Nada Oil West Africa (spécialisée dans l’agro-industrie) pour l’ouverture de sa 4ème usine de transformation d’huile de palme. Une cérémonie de signature de l’accord de prêt en faveur de la société NOWA a eu lieu en présence des deux parties. Les documents de financement ont été paraphés côté BIDC par son Président Bashir Maman IFO et du côté de Nada Oil West Africa par son Président Directeur Général, Zabo Dally. Ce dernier n’a pas manqué d’exprimer l’espoir d’obtenir d’ici deux ans d’autres financements auprès de la même Banque. Nada Oil West Africa espère par ce financement augmenter le nombre de ses employés qui passera des 600 à 1.000 emplois directs.
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La négociation avec le régime militaire au Niger doit être le "socle de notre approche", a déclaré jeudi à Abuja le président du Nigeria Bola Tinubu à l'ouverture d'un nouveau sommet de la Cedeao sur le Niger.

"Il est crucial que nous donnions la priorité aux négociations diplomatiques et au dialogue comme socle de notre approche", a déclaré le président du Nigeria, qui assure la présidence tournante de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).

L'organisation doit engager "toutes les parties concernées, y compris les auteurs du coup dans des discussions sérieuses afin de les convaincre de renoncer au pouvoir et de rétablir le président Bazoum", a-t-il poursuivi.

Il s'agit de la première réunion des dirigeants de la Cedeao depuis l'expiration de leur ultimatum lancé aux militaires lors d'un premier sommet de l'organisation le 30 juillet.

A cette occasion, la Cedeao avait brandi une menace d'intervention militaire en cas de non retour à l'ordre constitutionnel d'ici dimanche 6 août.

"Malheureusement, l'ultimatum que nous avons lancé lors du premier sommet n'a pas donné les résultats escomptés", a reconnu M. Tinubu.

Il a cependant ajouté qu'il était du devoir de la Cedeao "d'épuiser toutes les voies de dialogue pour assurer un retour rapide à la gouvernance constitutionnelle au Niger".

Tous les présidents du bloc ouest-africain participent à ce sommet hormis ceux de la Gambie, du Liberia et du Cap-vert, qui ont envoyé des représentants.

Après le discours du président Tinubu, les chefs d'Etat se sont retirés pour une réunion à huit-clos.

Les présidents du Burundi et de la Mauritanie, non-membres de la Cedeao mais invités par celle-ci, sont également présents à ce sommet. Tout comme des représentants de l'Algérie, de la Libye, mais aussi des Nations-Unies ou de l'Union Africaine.


cma/dth
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