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Conclusion rapide et secrète des APE : les Eglises d’Afrique de l’Ouest expriment leur désapprobation à Nicolas Martinez-Berlanga
Publié le mardi 18 mars 2014  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Conclusion rapide et secrète des APE : Les Eglises d`Afrique de l`Ouest expriment leur désapprobation à Nicolas Martinez-Berlanga


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L’Association des Conseils Chrétiens et Eglises d’Afrique de l’Ouest ne veut pas de l’APE et tient à le faire savoir par tous les moyens. Reçu par le Chef de la Délégation de l’Union européenne au Togo, le Secrétaire général de l’Association des Conseils Chrétiens et Eglises d’Afrique de l’Ouest, le Révérend Tolbert Thomas Jallah Jr., a exprimé ses critiques devant la conclusion rapide et secrète de l’Accord de partenariat économique entre la CEDEAO et l’Union européenne (UE).

Dans un communiqué rendu public jeudi dernier et dont l’Agence Afreepress a obtenu copie, le Secrétaire général de l’Association des Conseils Chrétiens et Eglises d’Afrique de l’Ouest dit avoir transmis à Nicolas Martinez-Berlanga la désapprobation de son organisation face à la « pression indue » qui a été exercée par l’UE sur la Commission de la CEDEAO ainsi que sur ses pays membres avec un « ultimatum unilatéral, arbitraire et égoïste » pour la signature des APE d’ici octobre 2014. « Cette situation est injuste et est en dehors du cadre des accords de Cotonou », dénonce le communiqué.

Selon le Révérend Tolbert Thomas Jallah Jr., l’Ambassadeur et Chef de la Délégation de l’UE a « nié le fait que l’UE a fait pression sur la Commission de la CEDEAO », puisque, a-t-il dit, l’accord était en négociation depuis près d’une décennie. « L’Ambassadeur Berlanga-Martinez a clairement exprimé que les négociations n’ont que trop attendu et devraient être conclues », rapporte le communiqué de l’Association des Conseils Chrétiens et Eglises d’Afrique de l’Ouest pour qui les APE CEDEAO-UE ne « reflètent pas un véritable esprit de partenariat ».
Le Révérend Jallah, poursuit le communiqué a « rejeté les explications de l’ambassadeur en soutenant que les APE scelleraient plutôt l’éternel pillage des ressources des économies de la CEDEAO, empêchant ainsi l’implantation d’usines de transformation des matières premières africaines ».

Il faut que la Commission de la CEDEAO résiste à la tentation et à l’avidité de la Commission de l’UE et préserve les matières premières pour les citoyens de la sous-région. « Ne mettez pas à genoux nos petits agriculteurs et n’exposez pas nos industries et économies naissantes par la libéralisation du commerce à l’exploitation des pays industrialisés », crie ce militant déclaré de la lutte contre les APE. « Nos populations doivent avoir accès aux marchés, réguler leurs propres marchés et résoudre leurs problèmes de développement », indique le Révérend Tolbert Thomas Jallah Jr., qui ne souhaite pas que les Africains de l’Ouest perdent leurs marchés intérieurs, ce qui, a-t-il dit, déboucherait sur l’exploitation, le chômage et le sous-emploi, tandis que les petits exploitants agricoles et les travailleurs dans la région allaient subir des régimes de prix dominés par les pays industrialisés.

Il faut rappeler que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest sont trouvé un compromis avec les pays européens sur les APE. Les APE devront à terme permettre l’accès au marché européen à 16 pays d’Afrique de l’Ouest sans qu’ils soient soumis à des tarifs ou quotas et vis-versa.

Ces pays sont le Togo, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, la Mauritanie le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Ghana, le Liberia, le Mali, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le le Niger.

Olivier A.

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