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Togo: le parti présidentiel mobilise ses troupes pour les législatives

Publié le lundi 22 avril 2024  |  AFP
Campagne
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Campagne électorale pour les législatives du 20 décembre: le parti présidentiel UNIR a animé son 1er grand meeting à Cacavéli ce mardi
Lomé, le 04 décembre 2018. Terrain de CECO à Cacavéli. Campagne électorale pour les législatives du 20 décembre: le parti présidentiel UNIR a animé son 1er grand meeting. Les candidats du parti présidentiel du «Grand Lomé» ont démarré leur charme politique du jour par une caravane qui leur a permis de sillonner quelques artères de Lomé avant d’animer un meeting au cours duquel il ont livré le contenu de leur programme de société.
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Le parti au pouvoir au Togo était en campagne dimanche avant les élections législatives et régionales du 29 avril, malgré la contestation autour de la nouvelle Constitution, adoptée définitivement vendredi par l’Assemblée nationale.

Plusieurs centaines de militants et sympathisants de l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) se sont réunis à Lomé, arborant des tee-shirts frappés du portrait de Faure Gnassingbé, président du parti et chef de l'Etat togolais.

"C’est en toute sérénité et en toute confiance que nous allons à ces élections. Nous sommes sur le terrain depuis plus d’une semaine, les populations sont prêtes à voter pour le parti UNIR", a souligné Hessou Passiwé, candidat du parti aux législatives.

"L’actualité est agitée par la révision constitutionnelle. Le régime parlementaire n’est pas anti-démocratique, nous voulons l’expérimenter", a-t-il plaidé.

Adoptée à l'unanimité, la nouvelle Constitution fait basculer le pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire et acte la disparition de l'élection du président de la République au suffrage direct, dont la prochaine était prévue en 2025. Ce sont les députés qui éliront le chef de l’Etat pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois.

Le véritable exercice du pouvoir résidera entre les mains du Président du conseil des ministres, une sorte de super-Premier ministre. Le chef du parti vainqueur des élections du 29 février sera donc nommé à cette nouvelle fonction.

L'opposition craint que le texte ne laisse la voie libre à la prolongation du président Faure Gnassingbé à la tête du pays.

Samedi, plusieurs leaders de l’opposition réunis au sein du Front "Touche pas à ma Constitution", ont dénoncé un "coup d’Etat constitutionnel" et appelé à "la mobilisation générale du peuple togolais" contre le régime de Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005 à la suite de son père, resté près de 38 ans aux manettes du pays.

Ce Front est un regroupement de partis politiques de l’opposition et de la société civile créé juste après l'adoption en première lecture de la nouvelle Constitution fin mars.

"Dans les prochains jours, des actions d'envergure seront organisées pour dire non à cette Constitution que nous rejetons avec force", a indiqué Jean Kissi, autre membre du Front.

ek/fvl/dth
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