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Lutte contre la corruption dans le système judiciaire : des acteurs réfléchissent à des plans d’action collectifs

Publié le mercredi 8 mai 2024  |  republiquetogolaise.com
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Un atelier de réflexion sur la détention préventive, la lutte contre la corruption et l’impunité dans le système judiciaire pour identifier des plans d’action collectifs réunit, les 7 et 8 mai à Lomé, vingt acteurs impliqués.

Cette activité est initiée par l’association Solidarité mondiale pour les personnes démunies et les détenus (SMPDD) en partenariat avec la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Son objectif est de consolider la collaboration entre les différents acteurs intervenant dans la lutte contre ces fléaux. Il s’agit des représentants de la CNDH, de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), de l’ordre des avocats, de la société civile ainsi que les professionnels de justice.

De façon spécifique, il est question de recenser les causes et les effets négatifs de la corruption dans le système judiciaire et son impact sur la torture. Les participants vont partager les bonnes pratiques en matière d’identification, de prévention de sanction des actes de corruption. Ils vont également aborder les interactions entre le Mécanisme national de prévention, la HAPLUCIA, et les autorités judiciaires dans la prévention et la lutte contre la torture au Togo.

Quatre sessions vont meubler ces assises. Elles portent sur : « introduction à la corruption et la torture dans le système judiciaire ; prévention et identification des risques de corruption dans le système judiciaire ; enquêtes et poursuites ; lien entre corruption et torture : rôle des mécanismes de prévention et de lutte »

« En dépit des progrès réalisés en matière de lutte contre la corruption, ce fléau reste une réalité au Togo, qu’il faut combattre. L’éradication de ce phénomène est essentielle pour protéger les droits de l’homme car l’indépendance et l’impartialité de la justice sont les piliers d’un système respectueux de l’Etat de droit », a dit le directeur de cabinet du ministère de la Justice, Kadanga Tchalim. Il a émis le vœu que cet atelier aboutisse à la création d’une stratégie solide et d’un partenariat entre les différents acteurs pour lutter contre la torture et la corruption dans le pays.

Le directeur des programmes de SMPDD, Kessouagni Joël a abondé dans le même sens en souhaitant que la collaboration entre toutes les parties prenantes soit améliorée.

SMPDD est une association caritative. Elle œuvre en faveur des personnes vulnérables, notamment les démunis et les détenus, pour leur offrir un quotidien plus heureux en luttant contre les obstacles qui compromettent le respect de leurs droits fondamentaux.

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