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«C’était merveilleux»: Benjamin Boukpeti raconte comment il a décroché la seule médaille olympique du Togo

Publié le vendredi 19 juillet 2024  |  RFI
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© Autre presse par DR
«C`était merveilleux»: Benjamin Boukpeti raconte comment il a décroché la seule médaille olympique du Togo
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Le 12 août 2008 à Pékin, Benjamin Boukpeti entre dans l’histoire en remportant la première – et toujours seule – médaille olympique du Togo. Dans l’épreuve du slalom K1 en canoë-kayak, celui qui est né en région parisienne décroche le bronze. Plus de 15 ans après cet exploit, l’ambassadeur de Peace and Sport revient sur cette folle aventure, avec une émotion toujours intacte.

Benjamin Boukpeti : mon premier grand souvenir des Jeux olympiques, c'est 1996 à Atlanta. J’avais 15 ans. Je me rappelle m'être levé la nuit, assis dans le fauteuil de ma maman, tout seul devant la télé, à boire des boissons fraîches avec du sirop, parce qu’il faisait chaud. Mon idole, c’était Michael Johnson, la « Loco de Waco » [champion olympique du 200 m et 400 m en 1996, NDLR]. J'en ai encore des frissons rien que d'y penser, c'était vraiment magnifique. C'était un athlète atypique ; sa manière de courir, son comportement. Vraiment, il m'a marqué. À tel point que quand Usain Bolt a battu son record du monde (200 m), j'étais extrêmement triste.

Vous adoriez l’athlétisme. Alors, comment s'est fait votre rencontre avec le canoë-kayak ?

J’ai rencontré le canoë-kayak en 1991, à 10 ans. À l'époque, j'étais plutôt footballeur. J'ai découvert le kayak parce que ma grand-mère avait une maison qui était sur les bords de Marne, en région parisienne. Un jour, il y avait une activité de découverte, je suis allé avec un de mes meilleurs amis. On a fait une fois, deux fois, trois fois. Et puis finalement, on s'est inscrits au club. L’ambiance était extraordinaire ; il y avait un sentiment de liberté et de glisse que je trouvais génial. Et lors de mes premières compétitions, je faisais des podiums. Donc, l'émulation s'est faite progressivement. Même si, à ce moment-là, je ne pensais pas aux JO ou à une médaille olympique, j'étais vraiment animé par l'esprit de compétition. J'avais un goût marqué pour la compétition.
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