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La jeunesse africaine, facteur clé pour relancer l’économie agricole
Publié le dimanche 30 mars 2014  |  FAO


© aLome.com par Parfait
L’agriculture au Togo
Un acteur au champ.


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Le Directeur général à la Conférence régionale pour l’Afrique : Plus d’investissements pour créer de nouveaux débouchés pour les jeunes.

Il est fondamental d’insérer davantage de jeunes Africains dans l’agriculture et de renforcer le soutien aux agriculteurs familiaux vulnérables de la région pour améliorer la sécurité alimentaire et le bien-être économique dans les années à venir, a déclaré le Directeur général José Graziano da Silva, en s’adressant aux participants de la Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique.

Citant également la raréfaction de l’eau, le manque d’investissement et les conflits comme obstacles à la sécurité alimentaire de la région, il s’est déclaré confiant que l’Afrique pouvait “atteindre la paix, la stabilité et la sécurité alimentaire” à l’avenir.

“Le taux de croissance économique de la région est supérieur à la moyenne mondiale, et la majorité des économies à plus forte croissance se trouvent en Afrique”, a indiqué M. Graziano da Silva aux ministres de l’agriculture et aux partenaires de financement lors de la réunion qui se tient du 24 au 28 mars à Tunis. “L’enjeu consiste à traduire cette croissance en insertion sociale. Et l’agriculture, le développement rural et la jeunesse seront déterminants pour atteindre cet objectif”.


Revitaliser l’agriculture

Les liens entre jeunes, secteur agroalimentaire et développement rural figurent en tête des priorités de l’agenda de la conférence. L’Afrique est la plus jeune région du monde – plus de la moitié de sa population a moins de 25 ans.

“Chaque année, onze millions de personnes entrent sur le marché du travail en Afrique. Cependant, les salaires sont bas dans le secteur rural, la part de l’informel est élevée, l’agriculture est généralement considérée comme peu attrayante aux yeux des jeunes, la protection sociale n’est pas toujours disponible pour les ménages ruraux en situation difficile”.

D’après un rapport préparé pour la Conférence, la croissance spectaculaire affichée par certains pays africains au cours de la dernière décennie ne s’est guère traduite par la création étendue d’emplois ou de revenus pour les jeunes. La FAO préconise davantage d’investissements publics et privés dans le secteur agroalimentaire, les agro-industries et les services liés au marché pour attirer et garder les jeunes, stimuler la création d’emplois et promouvoir un nouvel essor du secteur agricole.

Agriculture familiale

En précisant que 2014 célébrait l’Année africaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire parallèlement à l’Année internationale de l’agriculture familiale, le Directeur général a invité les pays africains à “exploiter cette opportunité pour placer les petits agriculteurs, pêcheurs, éleveurs, cueilleurs de produits forestiers, ainsi que les communautés traditionnelles et autochtones, au centre de l’agenda”.

“Permettez-moi de souligner que pour atteindre la sécurité alimentaire, nous devons associer l’accroissement durable de la production à la protection sociale afin d’amortir les chocs subis par les plus vulnérables”, a-t-il déclaré, en précisant qu’environ 90 pour cent des ménages ruraux africains sont engagés dans des activités liées à l’agriculture.

Priorités régionales et partenariats

M. Graziano da Silva a indiqué que la région avait pris une mesure importante pour la relance de l’agriculture avec la création du Fonds africain de solidarité. Le Fonds, géré par la FAO et par l’Union africaine, est financé entièrement par les Etats africains et tient compte des priorités énoncées dans le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA).

Le Directeur général devrait également signer des accords d’octroi des premiers ensembles de financement à six pays (Ethiopie, Malawi, Mali, Niger, République centrafricaine et Sud-Soudan) pour le déploiement de programmes et plans d’action bénéficiaires d’une aide au titre du Fonds fiduciaire. La FAO a également aidé des pays à élaborer des propositions pour d’autres sources de financement, notamment le Fonds mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), dont ont bénéficié quinze pays africains pour un montant total de plus de 560 millions de dollars.


Le chef de la FAO a en outre souligné l’importance des partenariats conjuguant les efforts des gouvernements, du secteur privé et de la société civile dans l’accès aux services financiers et autres formes d’aide aux agriculteurs.

Domaines d’action

Dans son allocution, le Directeur général a évoqué le processus de transformation en cours à la FAO et ses avantages pour l’Afrique, à commencer par une intensification de sa présence technique dans les bureaux de toute la région.

La FAO déploie trois initiatives régionales alignées sur son cadre stratégique révisé, conformément aux priorités établies par les États membres, qui en sont à différents stades de mise en œuvre: soutien aux efforts renouvelés et approches d’élimination de la faim d’ici 2025; intensification durable de la production agricole et de la commercialisation de ses produits; et renforcement de la résilience dans les terres arides d’Afrique avec un éclairage particulier sur le Sahel, la Corne de l’Afrique et les pays sujets aux inondations.

Des progrès notables

Quelque 60 pays en développement dans le monde ont déjà atteint la cible de réduction de la faim du premier Objectif du Millénaire pour le développement, consistant à réduire de moitié la proportion de personnes souffrant de faim chronique entre 1990 et 2015.

En Afrique, il s’agit des pays suivants: Afrique du Sud, Angola, Bénin, Cameroun, Egypte, Ghana, Djibouti, Libye, Malawi, Niger, Nigéria, São Tomé-et-Principe,Togo et Tunisie.



SOURCE - Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO)

Tunisie, 27 mars 2014

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