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Guéguerre autour du leader de l’opposition : "Je ne cherche à pas diriger l’opposition" (Jean Pierre Fabre)
Publié le lundi 26 aout 2013  |  Savoir News


© AFP par PIUS UTOMI EKPEI
Législatives 2013: les Togolais appelés aux urnes pour élire leurs députés
Jeudi 25 juillet 2013. Lomé. Photo: Togo`s most prominent opposition leader, aslo leader of the opposition Collective Save Togo (CST) and parliamentary candidate, Jean Pierre Fabre


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Les responsables de l’opposition se sont lancé des flèches ces derniers jours au sujet du concept "leader de l’opposition", une guéguerre qui s’est éclatée juste après les résultats des élections législatives du 25 juillet. Ce scrutin a été remporté par l’Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir) qui a enlevé 62 des 91 sièges de députés au Parlement.

Le Collectif "Sauvons le Togo" (CST / opposition) a enlevé 19 sièges, la Coalition "Arc-en-ciel" (opposition) 6 sièges, l’Union des Forces de Changement (UFC, opposition), 3 sièges et "Sursaut National" (Indépendant), 1 siège.

Depuis l’annonce des résultats, les responsables de l’opposition ne font que se lancer des flèches. Principal sujet : la bataille autour du fauteuil du "leader de l’opposition". De l’avis de certains observateurs, le chef de l’opposition et est le responsable politique de l’opposition dont la formation a obtenu plus sièges au Parlement. Mais, cette idée n’est pas partagée par tous les acteurs de l’opposition. Pour certains, il ne suffit pas de rafler le plus grand nombre de siège au Parlement pour s’attribuer le titre.

A entendre des responsables de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition), le leader de l’opposition est incontestablement leur président : Jean Pierre Fabre

"L’opposition a son rôle à jouer, surtout qu’elle a aujourd’hui, un statut avec comme chef de file Jean Pierre Fabre", avait précisé le 20 août dernier, Patrick Lawson (vice-président de l’ANC) après l’ouverture de la plénière de plein droit des députés élus le 25 juillet dernier.

Mais pour Me Dodji Apévon, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition) et membre de la Coalition "Arc-en-ciel », "le leader est celui-là qui doit réfléchir pour que l’opposition puisse exister en tant que famille politique".

Selon lui, les résultats ont donné certains partis vainqueurs en raison du nombre de sièges obtenus, mais cela ne suffit pas pour créer la responsabilité du leader qui doit être celui d’un rassembleur.

"Le leadership qui nous a posé problème depuis des années et trompé notre lutte doit être repensé autrement. Lorsqu’après une élection on commence par dire : je suis leader, sans mesurer la responsabilité qui est celle justement du leader, je crois que tout cela ne nous donnera rien", a déclaré sur Radio Kanal Fm, Me Dodji Apévon, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) et membre de la Coalition "Arc-en-ciel", avait-il souligné.

M.Fabre interrogé par rapport aux déclarations de Me Apévon, a déclaré : Il faut demander à Me Apévon de faire le commentaire de sa déclaration. Je ne veux pas entrer en polémique avec des collègues de l’opposition".

"Il faut qu’on se tourne vers l’avenir et ne pas répondre à ces genres de propos. Quand on est aux élections, le principal objectif, ce n’est pas d’être le chef de l’opposition, mais plutôt gagner les élections et je reste dans cette démarche", a indiqué M.Fabre."Est-ce que vous m’avez une fois entendu parler de +leader de l’opposition+ ? Est-ce que vous avez eu le sentiment que j’ai été intéressé ? A partir de ce moment, ceux qui s’intéressent à ce sujet vous le disent et je suppose qu’ils vous l’ont déjà dit. Ma seule préoccupation, c’est que ce régime dégage", a souligné le président de l’ANC, avant d’affirmer : "Je ne cherche à pas diriger l’opposition".

Junior AUREL

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