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Le magistrat togolais a-t-il besoin d’une charte d’éthique et de déontologie pour dire le droit?
Publié le lundi 7 avril 2014  |  Fabbikouassi blog's


© Autre presse par DR
M Koffi Esaw, ministre de la Justice, Garde des Sceaux


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Dans le cadre du fameux pompeux programme de modernisation de la justice, les magistrats togolais disposent depuis le 29 mars 2014 d’une charte d’éthique et de déontologie. "Directive N° 001/2013/C.S.M. sur l’Ethique et la Déontologie du Magistrat", est le nom de ce nouvel outil élaboré par le conseil supérieur de la magistrature qui est chargé de la carrière des magistrats. Est-ce l’absence de cette charte qui autorise les juges à tordre le cou au droit ? Les magistrats togolais qui excellent plus dans le charlatanisme et le zèle à obéir au clan qui régente le pays ont-ils en réalité besoin d’une charte d’éthique pour dire le droit ?


Le blason du magistrat togolais est totalement terni sous Gnassingbé père et la situation s’est aggravée sous le fils, Faure Gnassingbé qui a réduit le magistrat à un perroquet en tunique qui a l’obligation de rendre des décisions pour le plaisir du prince et son clan.


Les exemples des magistrats prestidigitateurs qui se sont gauchement illustrés dans les dossiers sont légions. Le complot contre la sureté intérieure de l’état où l’affaire Kpatcha Gnassingbé où les magistrats togolais se sont aplatis devant des officiers de l’armée, ont tordu le cou au droit ; le dossier dit d’escroquerie internationale où les magistrats togolais ont prouvé toute leur dépendance vis-à-vis du régime togolais notamment le pouvoir exécutif, le dossier du journaliste Eugène Atigan condamné à 15ans de prison pour trafic de drogue alors même que le corps du délit n’a jamais pu être présenté à ce simulacre de procès qui avait pour objectif de condamner un citoyen histoire de faire plaisir à certains du clan, le dossier des incendies criminels des marchés de Lomé et de Kara où la justice a prouvé qu’elle est véritablement une justice de caniveau, le qualificatif qui est servit souvent pour qualifier la presse togolaise oubliant qu’elle n’est que le reflet de la politique désastreuse de la dynastie.
Il est donc clair que les magistrats togolais n’ont besoin d’aucune charte d’éthique pour exercer en âme et conscience leur profession. Le ministre « opium » du peuple qui se sert de sa coloration religieuse pour endormir les togolais à rester soumis à la dictature, Koffi Esaw, ministre de la justice, à l’occasion du lancement de cette charte s’est fendu d’un discours pieux, « pour une justice efficace et efficiente, il faut que cela s’accommode à la bonne moralité de ces acteurs, car rien ne sert de prononcer inutilement la phrase suivante :


« Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions , de les exercer en toute impartialité, de garder religieusement le secret des délibérations et de me conduire, en tout comme un digne et loyal magistrat ». Les responsables du Togo ont de très beaux discours, souvent en total paradoxe avec la réalité. Combien de fois les magistrats togolais n’ont pas fait fi des règles élémentaires du droit ? Au-delà des magistrats, combien de fois les lois de la république ne sont transgressées et violées avec la bénédiction des premières autorités.

Le premier magistrat du Togo, Faure Gnassingbé qui a brillé par son absence à cette cérémonie qui a réuni la plupart des acteurs de la justice est lui-même un exemple de la transgression des lois. Malgré que Gnassingbé second ait juré par deux fois sur la constitution togolaise de servir le Togo en loyal serviteur alors même qu’il n’a remporté aucune élection, il n’a cessé de violer allègrement les textes et lois de la république.
Quoi qu’il en soit il revient aux magistrats togolais en l’existence ou non d’une charte d’éthique et de déontologie de se mettre au dessus des réseaux mafieux politiques ou économiques pour être uniquement au service du droit.




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