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Me Yacoubou Hamadou : Dernier passage devant le Conseil des Nations-Unies aux Droits de l’Homme
Publié le mardi 8 avril 2014  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
Me Hamadou Yacoubou, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.


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Togo - Me Yacoubou Hamadou, Ministre togolais des Droits de l’Homme :« Il y a des petites réserves par rapport à certaines préoccupations. Mais cela n’a pas empêché que le Togo soit félicité et encouragé à continuer sur cette voie »


Le Togo représenté par son ministre des Droits des l’Homme, Me Yacoubou Hamadou, était en mars dernier devant le Conseil des Nations-Unies aux Droits de l’Homme pour présenter son rapport sur la situation des droits de l’Homme au Togo. Au cours de l’émission « Plateau de la semaine » du dimanche dernier chez nos confrères de la Télévision nationale, (TVT) le ministre Yacoubou Hamadou, invité à se prononcer sur ce passage devant cette institution onusienne, a salué l’accueil qui a été réservé par les délégués du Conseil à la délégation togolaise qu’il conduisait. Selon ses dires, ils ont exprimé leur satisfécit sur les avancés réalisés par le Togo en matière de respect des Droits de l’Homme. Il a ensuite profité de cette émission pour faire la différence entre le passage devant l’Examen Périodique Universel et le passage devant le Conseil des Nations-Unies.

Selon le ministre, le Togo a été invité pour partager son expérience en matière de respect des droits humains et surtout pour l’institution de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR), pour laquelle le Togo est cité en exemple. « Il était question pour le Togo, qui venait de recevoir la Haut Commissaire Adjointe, pour exposer le travail qui a été fait, puisque aujourd’hui le Togo est considéré comme un des modèles, sur la question de l’abolition de la peine de mort, et aussi l’exemple togolais relativement à la CVJR, est cité dans pratiquement tous les pays sortis de crise. Il était alors question que le Togo vienne partager son expérience avec d’autres pays membres du Conseil des Nations-Unies », s’est-il réjoui.

Toujours, à en croire les dires de Yacoubou Hamadou, la présentation du rapport par la délégation togolaise n’a pas laissé indifférents les délégués onusiens, qui ont unanimement salué les avancées réalisées par le Togo en matière de respect des droits humains. « Le Togo a tout naturellement été félicité. A la fin de son séjour chez nous, la Haut Commissaire Adjointe des Nations-Unies aux Droits de l’Homme avait félicité le Togo pour les avancés », a-t-il indiqué.

Toutefois, il n’a pas été seulement question de félicitations mais aussi de réserves. Avec humilité, Me Yacoubou Hamadou a reconnu qu’ « il y a des petites réserves par rapport à certaines préoccupations ». Mais cela n’a pas empêché que « le Togo soit félicité et encouragé à continuer sur cette voie ».
Selon le ministre, la situation des Droits de l’Homme au Togo est encore plus appréciable que dans d’autres pays. Ce qui a conduit l’un des conseillers du Conseil des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, présent lors des travaux à affirmer sans hésitation « qu’aujourd’hui le Togo est en avance sur beaucoup d’autres pays, qui, il y a quelques années, étaient les donneurs de leçons ».

Pour permettre de faire la différence entre l’Examen Périodique Universel et le passage devant le Conseil des Nations-Unies aux Droits de l’Homme Me Yacoubou a fait comprendre que c’est la convention qui fait obligation au Togo de passer périodiquement devant le Conseil de l’Examen Périodique Universel, pour exposer ce qu’il fait en matière de respect des Droits de l’Homme. « Moralement, nous sommes tenus de le faire puisque c’est nous-mêmes qui avons souscrit volontairement à cette convention, et nous sommes tenus de respecter les clauses de cette convention. Il y a des dispositions de cette convention qui nous font obligation de présenter périodiquement l’état des Droits de l’Homme dans notre pays », a-t-il précisé. Il a ensuite ajouté que, pour le Conseil des Nations-Unies, « nous n’avons aucune obligation. C’est la Haut Commissaire qui était venue au Togo, qui a estimé, que compte tenu des avancés que nous avions eu à faire, il était nécessaire, que nous puisions venir partager cela avec d’autres pays. Ce n’était pas une obligation contractuelle ou conventionnelle ».

Reste dès aux autorités togolaises de se plancher sur ces réserves émises pour que leur correction ne soient pas renvoyées à plusieurs décennies.

M.G, Lomé

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