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Ecobank : Le mauvais coup de Jonathan Fiawoo et Blanchette Grunitzky
Publié le vendredi 11 avril 2014  |  L'Indépendant Express


© Autre presse par DR
Balance de la Justice universelle.


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C’est le plus grand scandale financier qui frappe aujourd’hui une personnalité que nous avons eu le mérite de présenter comme le plus grand fossoyeur impuni de l’économie togolaise et qui trône à la tête d’une institution économique. Jonathan Fiawoo est le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT).


Sa compagne Blanchette Grunitzky, cadre d’Ecobank est arrêtée et détenue depuis hier à la direction de la police Judiciaire. Le Président de la CCIT est mis en cause dans cette sale affaire de détournement.

Elle est la fille d’un des anciens présidents de la République togolaise, elle vient de traîner dans la boue l’image de son feu père, Nicolas Grunitzky en commentant des malversations dans l’exercice de sa fonction. Blanchette Grunitzky a été arrêtée hier lundi 7 avril 2014 et est détenue à la DPJ. Elle va y passer la nuit. Accusée de détourner la bagatelle somme de plus de 300 millions de Francs CFA d’argent des actionnaires.

La responsabilité du président de la Chambre de Commerce dans ce dossier est que le pactole est viré sur son compte bancaire, ce qui fait de lui un complice actif dans ce détournement.

D’après nos investigations auprès de plusieurs sources, la tension est montée d’un cran après l’interpellation de la dame qui se trouve être la compagne de Fiawoo Jonathan.

Les deux sont en relation depuis très longtemps, une relation d’enfance qui est restée imperturbable malgré le temps et le fait que dame Grunitzky n’a jamais réussi à concevoir un enfant pour le sieur Fiawoo.

Mais, on comprend aujourd’hui que la relation en question est plutôt basée sur des malversations, des magouilles, des détournements de fonds caractéristiques de Jonathan Fiawoo.

Une avance de 150 millions, d’après nos informations a été déjà versée par la famille de la fille de l’ancien président togolais à la DPJ pour obtenir sa libération. Un autre montant de 30 millions de FCFA est venu s’ajouter, mais Ecobank qui traverse aujourd’hui une crise n’est pas prête à relâcher la dame sans qu’elle n’ait versé la totalité de la somme volée. Donc a priori, elle passe la nuit dans la cellule de la DPJ.

Une enquête menée autour de la dame a donné plutôt des résultats positifs sur elle. Une personnalité du monde politique qui la connaît assez bien s’étonne qu’elle s’engage dans cette manœuvre très risquée. Elle est présentée comme avoir mené une carrière exemplaire à Ecobank qui est en train d’être ternie par cette sale affaire.

Selon des témoins, ou, bien elle est une voleuse stratégique qui efface les traces de ses détournements, ou bien elle est induite en erreur par quelqu’un qui d’ailleurs n’est pas à chercher loin : Jonathan Fiawoo.

Fiawoo Jonathan : magouilles pour vocation

Ceux qui connaissent le tout puissant Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo s’étonnent de son ascension qui est d’ailleurs parsemée de fracassants scandales.

Apprenti plombier, il s’est converti rapidement dans les affaires en multipliant des malversations qui ne sont pas moins punies.

En 2001, Jonathan Fiawoo a été arrêté et jeté en prison par la Commission anti-corruption pour avoir organisé de graves malversations dans la construction de la cité OUA.


Sa méthode frauduleuse était simple. Il gagne les marchés par la corruption, ne livre pas les produits et encaisse l’argent de façon frauduleuse avec la complicité des comptables et de payeurs. Le communiqué dénonçant sa méthode frauduleuse, son interpellation en 2001, et sa détention a mystérieusement disparu du site de la Commission anti-corruption. Une autre affaire de corruption sur laquelle nous reviendrons.

Ce parcours en zigzag le conduira à la Chambre de Commerce où il arrivera à se faire élire dans la pagaille totale et la contestation et depuis plus de 5 ans, il s’est imposé à la tête de cette institution qu’il ne vaut pas quitter.

Imbu de sa personne, arrogant, frimeur et excessivement dépensier, Jonathan Fiawoo fera de la chambre de commerce une épicerie privée qu’il gère dans l’opacité et le mépris des membres consulaires.

Brandissant le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, comme ami personnel, il n’est jamais inquiété malgré les multiples dérives qu’il organise à la tête de cette institution.

Aujourd’hui, il aurait réussi à entraîner sa compagne Blanchette dans cette façon d’avoir l’argent et le pouvoir en l’envoyant tout droit dans le mur.

Jonathan Fiawoo Bientôt arrêté

D’après nos investigations qui se poursuivent d’ailleurs pour ce dossier, la police entend interpeller le Président de la Chambre de commerce pour en savoir plus sur la façon dont la complicité est tissée avec sa compagne pour détourner l’argent d’Ecobank.

Il aurait d’après d’autres sources investit une partie de cet argent dans la création et le fonctionnement de la société Cristal qui produit de l’eau minérale, une société qu’il a mis sous la responsabilité de son fils.

Une interpellation de Jonathan est prévue dans les prochains jours pour voir clair dans cette affaire. Mais, Jonathan Fiawoo, d’après d’autres sources ne veut pas se laisser faire.

Il intimide les responsables de la police à travers les menaces des réseaux franc-maçonniques, et de certaines personnalités, non seulement pour étouffer cette affaire et libérer sa compagne, mais aussi, le préserver contre toute arrestation qui serait synonyme d’humiliation.

Du côté de la dame, au plus haut niveau, on brandit l’image de son feu père, ancien président de la république togolais pour laisser le crime impuni.

Les procédures judiciaires togolaises souffrent naturellement de ces tares, où les plus forts et les plus puissants bénéficient allègrement d’impunité alors que les petits voleurs de poules passent des années en prison sans assistance juridique et sans procès.

Nous suivons de près ce dossier et attendons de voir la justice qui sera faite dans cette affaire qui met en cause le Président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo.

A suivre…

Carlos KETOHOU

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