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Réformes de l’agriculture : Une feuille de route en étude à Lomé
Publié le jeudi 29 aout 2013  |  pa-lunion.com


© Autre presse par DR
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Des acteurs impliqués dans le secteur agricole, échangent depuis mercredi, sur comment mettre en place l’approche sectorielle (Sector wide approche-SWAP) dans le secteur. Ceci, à travers une rencontre sur la « Mission d’appui à la mise en place de l’approche sectorielle dans le secteur agricole au Togo », qui s’appuie sur l’élaboration du Programme National d’Investissement Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PNIASA).

Selon les explications de Alain Onibon, fonctionnaire chargé des investissements au bureau régional FAO pour l’Afrique, le SWAP est un ensemble d’instruments mis en place par le gouvernement dans un secteur (l’agriculture dans le cas d’espèce), en collaboration avec ses partenaires nationaux (les producteurs, le secteur privé, la société civile et internationaux (les bailleurs de fonds) pour s’assurer d’une politique sectorielle.

Cet ensemble d’instruments permettra, souligne-t-il, de faire un suivi-évaluation, de faire régulièrement le point sur les progrès réalisés, de faire des rapports, de faire des revues externes annuelles sur les objectifs à atteindre.

En d’autres termes, cet outil permettra de mesurer ce qu’on fait avec les fonds mis à la disposition du gouvernement, les résultats escomptés, les impacts sur la population.

Les approches sectorielles sont perçues donc comme un moyen permettant d’augmenter l’efficience et l’efficacité de la prestation des services.

Au menu des travaux, les participants auront donc à plancher sur l’adoption de son cadre partenarial, la revue des dépenses publiques du secteur et le diagnostic organisationnel du ministère afin de mettre en place une feuille de route. Ce qui crée alors, précise Onibon, un « système de confiance » propre au Togo afin que le pays rompe avec les procédures imposées par les bailleurs. Un processus qui permettra au gouvernement d’affirmer sa propre politique.

A en croire Mindi Lamboni, secrétaire général du ministère de l’Agriculture de l’élevage et de la pêche (MAEP), il n’y a pas un travail coordonné, un travail où chacun reconnaît ses responsabilités et ses limites, depuis le lancement du PNIASA.

« Cette feuille de route nous permettra de faire cet exercice dans une approche sectorielle. Nous prendrons en compte l’ensemble de tous ceux qui sont intéressés par le secteur agricole, y compris les médias qui sont un cadre de communication », a-t-il indiqué.

Au cours de ces trois dernières années, M Onibon affirme que d’importants progrès ont néanmoins été réalisés par le MAEP.

El Fuero

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