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Entretien avec Georges Aïdam du parti UNIR : « le congrès du parti se fera en temps opportun »
Publié le vendredi 30 aout 2013  |  icilome.com


© Autre presse par DR
Georges Aïdam, vice-président d’UNIR


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Dans sa nouvelle rubrique dénommée « Leader à l’écoute » coordonné par le modérateur Albert Kate, www.icilome.com reçoit le Vice-président de l’Union pour la République (UNIR), Georges Aïdam autour du thème : « Actualités sociopolitiques, développement économique, diaspora et élections ». Après le passage de Me Dodji Apévon, du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), membre de la Coalition ARC EN CIEL, c’est le tour de de Georges Aïdam (photo) de répondre aux questions des internautes. Lire les échanges.

1- Le nombre d'abstentions aux législatives 2013 (1 000 000) communique clairement que le peuple s'intéresse de moins en moins aux promesses politiques. Monsieur le Vice-président de UNIR, quel est l'essentiel de votre programme pour améliorer la vie des citoyens.

Georges Aïdam : 1- Il est vrai que le taux élevé d'abstention est révélateur d'un certain état d'esprit qui frise la lassitude et le dégoût. Cependant, il est moins un désintérêt pour les promesses politiques valides que le parti UNIR porte que pour les promesses politiciennes que le peuple a sanctionnées à travers son vote. Avant tout, UNIR est une vision du Président Faure GNASSINGBE déclinée à travers un programme clair et concis auquel le peuple à adhérer en 2010 et pour lequel il vient de donner les moyens d'action au Président de la République à travers une majorité claire. C'est donc ce programme déjà entamé et qui améliore de façon progressive, mais sensible la vie des citoyens togolais qui sera poursuivi.

2- La communauté internationale ayant en général approuvé le bon déroulement du scrutin, l'opposition envisage rentrer au parlement, dites-nous si les partenaires de développement sont prêts à accompagner le Togo dans les prochaines années.

Georges Aïdam : Ce serait un incohérent que la communauté internationale atteste le bon déroulement du scrutin et ne pas vouloir accompagner le Togo dans ses efforts vers plus de démocratie et le développement. Si l'entrée de l'opposition au parlement que nous saluons peut apporter quelque chose à l'accompagnement et au développement du Togo, c'est tant mieux. Nous avons proposé un programme qui a été accepté par le peuple, nous devons nous donner les moyens de le réaliser pour le bonheur de nos populations et naturellement, tout accompagnement des partenaires qui viendrait en appui sera le bienvenu. Pour ce qui est de l'entrée de l'opposition au parlement, nous nous réjouissons du fait que certainement, le débat politique quittera enfin la rue et que chacun se mettra résolument au service de la nation où qu'on soit.

3- Pensez-vous prendre crédit en réglant la question de la participation de la diaspora aux élections prochaines ?

Georges Aïdam : La question de la diaspora togolaise préoccupe énormément le Chef de l'État, Président de notre parti. Nous n'en voulons pour preuve que la mise en place d'une structure auprès du ministre des Affaires étrangères et une autre auprès du Premier ministre. Ces structures sont en charge des questions des Togolais de la diaspora, et réfléchissent constamment sur la mise à contribution de l'expertise des Togolais de l'étranger dans le processus de développement de notre pays. Nous sommes heureux de vous dire que déjà, des Togolais de la diaspora sont revenus au pays pour gérer des unités de production. Il est vrai qu'en termes de droit, beaucoup de choses telles que le droit de vote restent à acquérir. C'est un combat à mener ensemble avec vous et c'est le lieu pour nous de vous inviter à vous joindre à tous les efforts du Chef de l'État et du gouvernement en ce sens.

4- Votre avis sur les apports de la diaspora au développement et la création d'emploi pour réduire le chômage grandissant de la jeunesse.

Georges Aïdam : Les apports de la diaspora au développement sont considérables du point de vue aides directes apportées aux parents et amis restés aux pays. Nul n'ignore l'importance croissante de ces aides qui ont réduit sensiblement les difficultés des ménages. Cependant, il est souhaitable qu'en termes de création d'emplois, les Togolais de la diaspora investissent davantage. Et c'est à cela que le Gouvernement les invite à travers la mise en place du guichet unique de création d'entreprises dont l'objectif est de leur simplifier les formalités de création d'entreprises.


Question Farida : Monsieur Aïdam, pour ce qui concerne la Diaspora togolaise, une population de presque 2 millions, pensez-vous honnêtement que tout son sort se résume à l’ouverture de deux structures et un guichet unique ? À quand le vrai débat sur notre sort et notre contribution, car même si tout le monde, l’opposition et le pouvoir ensemble nous ignorent intelligemment, nous sommes assez mature pour juger de nous-mêmes.

Beaucoup de problèmes persistent tout comme... le chômage juste parce que nous sommes en dehors de l’équation. Votre point de vue sur cela s’il vous plait.

Je vous remercie

Réponse de Georges Aïdam à Farida : Le parti UNIR et son Président sont conscients que les mesures prises à l’endroit des Togolais de la diaspora sont loin d’être une panacée. Ce sont néanmoins les signaux clairs de l’ouverture, de la disponibilité et de la bonne volonté du Chef de l’État que vous devez saisir pour ouvrir comme vous le souhaitez, le vrai débat sur les questions de la diaspora togolaise.

Nous avons eu à souligner la dernière fois que le combat se fera ensemble et sur la question précise de l’implication et de la contribution de la diaspora, nous attendons déjà de vous des propositions concrètes.


Question de Linus : À quand exactement le congrès du parti UNIR pour un bureau officiel ? Nous Togolais, nous voulons comprendre. Merci

Réponse de Georges Aïdam à Linus : Il est vrai que le congrès du parti est très attendu, mais il est moins vrai qu’il soit la condition de l’existence officielle ou de la vitalité du parti. Le bureau actuel du parti est officiel parce que d’une part, il est issu de l’Assemblée constitutive du parti dont il tient sa légitimité et d’autre part, il est légalement connu et reconnu par l’administration territoriale. Nous percevons la nécessité d’aller au congrès au même degré que vous sauf que nous l’avons inscrite sur l’échelle des priorités du parti : au lendemain de la création du parti, il s’était avéré plus important d’ouvrir les adhésions et de procéder à l’installation du parti à travers tout le territoire national. Ensuite, il a été question de faire face aux préparatifs des élections législatives qui viennent de s’achever. Nous tenons cependant à rassurer les militants, sympathisants, et le public que le congrès du parti se fera en temps opportun.

Question de AJAVON : Dites-nous s’il vous plaît à quoi consiste la loi de statut de chef de file de l’opposition. Y a-t-il aussi un chef de file de la majorité ? Quels sont les atouts et fonctionnements de ce ou ces chefs ? Quelles qualités en ces personnes recommande cette loi ? Jean-Pierre Fabre ne s’assoit pas avec Faure pour discuter ou ne remplit par la fiche d’audience, car il se croit le président député. Y aura- il obligation de sa part de se présenter si invite ou convoque par Faure ? Que prévoit les textes s’il prend le poste, mais ne s’exécute pas, mais veut prendre le salaire et les avantages associes a cela ?
Merci pour l’occasion. Cette émission est vraiment bien. Je n’ai jamais pensé que des grands nous écriraient directement.

Réponse de Georges Aïdam : Merci à vous aussi monsieur AJAVON de saisir cette opportunité que nous offre le site icilomé pour échanger avec nous. C’est une satisfaction réelle d’échanger les points de vue avec nos compatriotes de l’extérieur sur la vie de la nation et si d’aventure il nous est donné de le refaire, c’est avec beaucoup de plaisir que nous le referons.

Vous avez exprimé le besoin d’en savoir davantage sur le statut du chef de file de l’opposition, mais pour satisfaire votre soif que nous savons grande, nous choisissons de vous publier in extenso dans les heures à venir, la loi en question.

Question de M. AMETEPE : Pouvez-vous nous parler de l’ouverture que fera le Chef de l’État pour le prochain gouvernement ?

Réponse de Georges Aïdam :Le parti UNIR est d’essence, un parti d’ouverture. Il est l’incarnation de l’ouverture politique voulue par le Président Faure GNASSINGBE et qui offre aujourd’hui, un espace suffisant de dialogue républicain aux citoyens. UNIR a aujourd’hui des députés dans toutes les régions et dans la presque totalité des préfectures du pays. En somme, cette ouverture politique déjà en œuvre va au-delà d’une simple coalition gouvernementale.

Question de KADANGA : M. le Vice- Président félicitation d’abord pour les résultats de votre parti.

1-Ne pensez- vous pas que la résolution du problème de chômage doit être accompagnée de la politique de trouver du boulot a ceux qui aussi n’ont pas de diplôme ? Je pense que cela serait une bombe à retardement de les abandonner.

2-Pourquoi nos gouvernants et principalement votre parti n’acceptent ou ne souhaite pas pour le moment l’arrivée d’un 3e opérateur CELLULAIRE qui devrait créer des emplois directs et indirects ?

Réponse de Georges Aïdam : 1-Merci Monsieur KADANGA pour les félicitations. Effectivement, la résolution de la problématique du chômage doit passer par la prise en compte de toute la composante de la population togolaise y compris bien évidemment, les non-diplômés et les non instruits. Nous pouvons vous assurer que le ministère en charge de la Jeunesse et du Développement à la Base ainsi que celui en charge de la Promotion de la femme ne tarit pas de projets et de programmes en ce sens.

2- Monsieur KADAGAN, d’abord, nous tenons à faire connaitre que notre parti, de par ses principes et ses valeurs, n’a pas vocation à s’arroger les prérogatives du gouvernement comme le ferait un parti État. Le parti UNIR ne peut en aucun cas s’opposer à l’arrivée d’un opérateur quelconque du GSM au Togo.

La question du 3e opérateur GSM, est en réalité, beaucoup plus une question technique et économique, que politique.


Question de AKOSSA : Je voudrais savoir M. Aïdam, le programme de UNIR en qui concerne le renouvellement des infrastructures dans la ville d’Atakpamé ou plus largement dans la préfecture de l’Ogou. En effet, cette zone du Togo fait partie des oubliés en matière d’infrastructure. Même les routes existant pendant la colonisation sont devenues impraticables....
Pourquoi le choix de Atakpamé pour la création d’UNIR et Blitta pour la dissolution du RPT ?

Réponse de Georges Aïdam : Monsieur AKOSSA, le Président Faure GNASSINGBE a fait honneur à la région des plateaux qui est la plus grande région économique du Togo et dont le chef-lieu est Atakpamé en décidant d’en faire le berceau du parti. Au regard du résultat du parti UNIR dans cette région aux élections législatives qui viennent de s’achever (22 députés sur 25), nous pensons tous que le Président avait eu raison et qu’il est un visionnaire.

Quant à votre jugement sur les infrastructures d’Atakpamé et dans l’Ogou, il nous paraît excessif. Nous reconnaissons que le développement des infrastructures ne se fait pas au même rythme que la croissance de la population. Mais vous convenez avec nous que cette situation héritée de la longue crise économique que le pays a connue n’est pas propre à la seule ville d’Atakpamé. Cependant, à la faveur de la politique de développement des infrastructures rurales et urbaines en cours, la ville d’Atakpamé et la préfecture de l’Ogou, connaitra très bientôt, de profondes mutations.


Question d’ATTISSO : Selon le denier rapport de la Banque Mondiale, le Togo est ainsi devenu en quelques années le troisième pays de la zone UEMOA par l’importance des transferts de fonds de ces migrants, après le Sénégal et le Mali et devant le Bénin et la Côte d’Ivoire qui pourtant comptent près de quatre millions de migrants à l’extérieur contre deux millions cinq cent mille pour le Togo. En considérant le Produit intérieur brut (PIB), les transferts de fonds des migrants togolais représentent 15,4 % du PIB cette année, plaçant le Togo en deuxième position dans la zone CEDEAO, après le Liberia qui a connu une hausse record de 1000 % des transferts de fonds de ses migrants ces deux dernières années. Ces différentes données viennent remettre à l’ordre du jour de l’agenda national la nécessité d’une meilleure prise en compte de la diaspora togolaise dans les politiques de développement national.

Ne pensez-vous pas que ce soit injuste, affligeant ou illégal de la part du gouvernement togolais malgré tous ces efforts de la diaspora vers leur nation, le gouvernement continue par les bloquer d’avoir exprimé leur devoir civique (droit de vote) ?

Le Premier vice-président du parti UNIR, ancien directeur de cabinet du premier ministre Yaovi Agboyibor, ancien premier secrétaire national du comité d’action pour le renouveau, car, ministre du gouvernement de transition en charge des consultations électorales. Quelle est votre préoccupation sur ce sujet en tant que le Premier vice-président du parti UNIR ?

Réponse de Georges Aïdam : Monsieur ATTISSO, permettez que nous pussions dire notre reconnaissance aux Togolais de la diaspora pour leur générosité à l’endroit de leur pays d’origine le Togo. Le droit de vote des Togolais de la diaspora est un sujet qui préoccupe le Gouvernement. Il adviendra dès que les conditions le permettront. L’organisation des opérations de vote à l’étranger nécessite d’importants moyens à mettre en œuvre pour être fiables et crédibles.


Question de Carl : Quelles politiques sur l’ÉNERGIE votre parti a pour le pays ? Je ne sais pas si vous comptez développer le Togo avec les prix de l’électricité aussi élevés.

Le nôtre (Togo) a été une colonie allemande (je ne suis pas ici pour l’apologie de la colonisation), mais la réalité aujourd’hui, l’Allemagne est la championne européenne des énergies renouvelables. L’auto-suffisante énergétique est là, au-dessus de nous... il a toujours existé : e soleil. Exploitons le soleil, il se présente tous les matins et se retire le soir à 18 h faisons comme le Maroc qui a en chantier un grand projet d’énergie solaire. Le Maroc a bref, sera le premier pays africain, gràce à ce projet, a vendre l’électricité à l’Europe à travers les fibres optiques qui traversent la méditerranée.

Réponse de Georges Aïdam : Monsieur Carl, c’est réconfortant de savoir qu’il y a des Togolais à l’autre bout du monde qui ont autant à cœur le bien du Togo. Il n’y a pas si longtemps que les énergies renouvelables ont commencé à avoir un regain d’intérêt avec l’intensification des études et recherches. Tirer profit du soleil peut être pour nous un atout indéniable, mais encore faudra-t-il en acquérir la technologie. Avec impatience, nous attendons de voir réussir l’expérience marocaine afin de nous en inspirer. Cependant, le Gouvernement continue d’explorer toutes les pistes pouvant amener le Togo à se doter de sources d’énergie pérennes et accessibles à moindre coût.

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