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TOGO: Malgré le règlement amiable accepté par Biténéwé, Kao Patouloussim retourne en prison
Publié le vendredi 9 mai 2014  |  Liberté hebdo


© Autre presse par DR
CABANO, un couloir de la mort pour des prisonniers malades au Togo


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L’affaire Kuma Biténéwé vient d’enregistrer un rebondissement des plus inattendus. Libéré en mars après son transfèrement à la prison civile de Lomé le 21 février 2014, Kao Patoulousim retourne en prison malgré le règlement amiable accepté par les deux parties.
24 mois de prison dont 12 avec sursis et le payement d’une amende de 1 franc symbolique au sieur Kuma Biténéwé. Tel est le verdict annoncé dans l’affaire opposant le Directeur de Cabinet du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, à son ancien compagnon d’infortune, le Capitaine Kao Patoulousim. En effet, l’accusé s’est présenté libre, devant le juge ce mercredi 7 mai 2014 et s’est vu signifier sa condamnation et son retour en prison. Un verdict qui a surpris l’accusé et ses proches qui ont fait le déplacement du Palais de Justice.
Surprise ! Oui, car nul n’aurait pensé que cette affaire que les deux parties – du moins la défense – voulaient pouvoir régler en dehors d’un tribunal pouvait connaître un revirement aussi spectaculaire. La raison ? Il y a quelques jours, le Capitaine Kao Patoulousim et son conseil, Me Zeus Ajavon auraient obtenu un rendez-vous auprès du Colonel Kuma Biténéwé pour trouver une issue favorable à l’affaire les opposant. Le Colonel Kuma Biténéwé intéressé par leur proposition, aurait demandé une lettre d’excuses de la part de l’accusé pour qu’un trait soit tiré sur l’affaire. Ce qui fut fait le lundi 05 mai 2014. Dans le courrier adressé au « putschiste aujourd’hui dans les bonnes grâces de Faure Gnassingbé », le Capitaine Kao s’excusait d’avoir « tenu des propos déplacés » à l’égard de son interlocuteur. « Je vous prie, une fois encore, de bien vouloir m’en excuser, et de ne pas m’en tenir rigueur, outre mesure », lit-on de la lettre adressé à Kuma Biténéwé.
Tout laisse à penser que le retour à la case prison du Capitaine Kao Patoulousim serait lié à la présentation d’excuses envoyée au plaignant puisque ce dernier l’accusait de l’avoir menacé.
Un bref rappel de l’histoire entre les deux hommes ne serait pas superflu. En avril 2001, des militaires avaient été arrêtés, réformés et détenus dans les locaux de la Gendarmerie nationale puis déférés à la prison civile de Lomé où ils auront passé entre deux (2) et quatre (4) années avant d’être libérés par « grâce présidentielle » courant août 2006 et avril 2008, sans procès. Les sieurs Wiyao Gnandakpa, Bassabi Nikabou Bonfoh, Akossi Gnalo, Matoukou Koui, Nassame Ounadan, Ayouba Gnangnan, Kao Patouloussim, Odin, feus Yao Donko Okoroka, Wandouwa Dena, Yao Messan et Komi Limeya étaient accusés, les uns d’« attentat contre la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat » et les autres d’«intelligence avec l’ennemi, plus défaut de compte rendu ». Le Lieutenant-colonel Kuma Biténéwé avait été présenté comme le cerveau de ce putsch.
Selon les dernières nouvelles, le conseil du nouveau détenu compte interjeter appel de la décision dès aujourd’hui.
G.A.
liberte hebdo

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