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L’instabilité du Sud Soudan doit préoccuper toute l’Afrique, au-delà de l’IGAD (Pax Africana)
Publié le vendredi 9 mai 2014  |  aLome.com


© aLome.com
M. EDEM KODJO, ancien Secrétaire Général de l`OUA et ancien Premier Ministre Togolais


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DECLARATION N°08/2014

L’instabilité du Sud Soudan doit préoccuper toute l’Afrique, au-delà de l’IGAD


"Malgré les efforts renouvelés de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’est, les vives interpellations de la communauté internationale, les belligérants du sanglant conflit au Soudan du Sud continuent de privilégier la logique des armes.


Avec comme principal corollaire, la violation systématique des droits humains. Dernière illustration de cet engrenage constant de violences, les forces gouvernementales ont de nouveau repris le week-end écoulé la stratégique cité de Bentiu (capitale de l'Etat d'Unité, nord du Sud-Soudan) aux rebelles, après d’âpres combats.


Un regain de luttes armées qui consacre une violation systématique du cessez-le-feu intervenu début janvier 2014 entre les forces en conflit.
Depuis le 15 décembre 2013, ces hostilités inter sud-soudaines ont tué des dizaines de milliers de personnes selon plusieurs organisations humanitaires et contraint à des périlleux exil ou migration interne au moins 1,2 million de Sud-Soudanais.

L’ampleur du désastre humain (violation des règles élémentaires des droits humains) qui continue depuis près de six mois dans la plus jeune République de l’Union Africaine interpelle plus d’un par le fait que même les organisations humanitaires intervenant sur le terrain ont avoué leur incapacité à fournir un bilan proche de la réalité des pertes en vies humaines recensées depuis décembre 2013, face à l’opacité des deux parties dans la gestion de ce conflit meurtrier.

Massacres ethniques, viols, attaques d'hôpitaux et de lieux de culte, recrutement d'enfants-soldats par milliers sont l’œuvre des soldats des deux camps, de l’avis de plusieurs observateurs neutres de ce bras de fer.


« **PAX AFRICANA » (Forum Panafricain pour la Paix et le Développement) interpelle une nouvelle fois les camps Machar et Kiir sur l’urgence de trouver une solution négociée et rapide à ce différend fratricide qui remet en cause et sape tous les efforts de développement de la jeune et fragile République sud-soudanaise.
Pour « **PAX AFRICANA », une recherche de solutions rapides à ce mal sud-soudanais passe nécessairement par une urgente confrontation de MM. Kiir et Machar, sous la médiation de l’IGAD. « **PAX AFRICANA » convie à ce titre les rebelles fidèles à l’ex vice-Président Machar à accepter la nouvelle offre de dialogue en date du Président Kiir, intervenue en fin de semaine dernière, en ces termes : «Pour réaliser la paix dans notre pays, je suis prêt à un face- à-face avec Riek Machar à tout moment et en tout lieu, pour discuter des moyens visant à mettre fin au conflit en cours dans le pays».

Laisser le Sud-Soudan s’enfoncer dans ce fratricide conflit à côté d’un Kenya où les attentats terroristes sont en recrudescence ces derniers mois affaiblirait dangereusement l’Afrique de l’est minée déjà par l’interminable instabilité de la Somalie depuis les années 1990, après la chute du Président Siad Barré. Sans compter que les deux Soudans jouxtent une Centrafrique qui peine à se relever de ses maux militaro-politiques depuis plus d’une année".


Fait à Lomé, le 09 mai 2014
La Fondation « PAX AFRICANA»


** Portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et présidée par Edem KODJO, ancien Secrétaire général de l’OUA (devenue Union Africaine), ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO, « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent.
Elle fait du panafricanisme la pierre de touche de ses actions. Elle procède à l’analyse des conflits et à leur prévention au moyen de la négociation ou de la médiation. Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.

CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr

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