Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Bceao/Réunion du Gouverneur avec des présidents des Associations professionnelles des banques et établissements financiers (APBEF): la gratuité pour certains services bancaires de l’UEMOA adoptée
Publié le vendredi 9 mai 2014  |  aLome.com


© BCEAO
Assemblée banque mondiale/ FMI : Réunion de haut niveau sur le thème « vers une UEMOA plus dynamique et plus résiliente »


Fichier joint:
Liste des services bancaires à offrir à titre gratuit dans l`UMOA
 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Monsieur Tiémoko Meyliet KONE, Gouverneur de la BCEAO, a présidé ce jeudi 8 mai 2014, une rencontre avec les Présidents des Associations Professionnelles des Banques et Etablissements Financiers de l’UMOA (APBEF), dans les locaux du Siège de la BCEAO à Dakar.

Cette réunion qui s’inscrit dans le cadre des échanges permanents que la Banque Centrale entretient avec la profession bancaire, s’est principalement penchée sur la rationalisation des conditions de banque et le renforcement de la transparence de la tarification des services bancaires.

Les Présidents des APBEF ont ainsi examiné et approuvé la liste définitive des services bancaires à offrir à titre gratuit par les établissements de crédit à leur clientèle. Une bonne nouvelle donc pour les populations de notre Union, qui accueilleront certainement avec joie cette décision d’une grande importance prise hier, de rendre les services bancaires de base bientôt gratuits dans l’UEMOA.

Toutefois, la date à partir de laquelle ces services bancaires seront gratuits sera communiquée ultérieurement par la BCEAO, après concertation avec les banques et établissements financiers.

Ces services concernent trois (3) types d’opérations :

D’abord au niveau de l’ouverture, du fonctionnement et du suivi de compte. Seront gratuites les opérations ci-après : l’ouverture de compte, la délivrance de livrets d’épargnes, la tenue de compte sur livret d’épargne, la transmission de relevé de compte (une fois par mois), le relevé récapitulatif des frais annuels, le dépôt d’espèces dans la banque du client quel que soit le guichet (hors acquittement de frais de timbre fiscal), le retrait d’espèces dans la banque du client quel que soit le guichet (à l’exception des opérations par chèques de guichet), la domiciliation de salaire, le changement d’éléments constitutifs du dossier du client (notamment d’identification) , la mise en place d’une autorisation de prélèvement (ordre de prélèvement à partir du compte) ou de virement permanent (création du dossier) et, enfin la clôture de compte.

Ensuite, au niveau des moyens et opérations de paiement, les opérations bancaires qui seront concernées par la gratuité sont : les retraits auprès d’un guichet automatique (GAB/DAB) de la banque du client, le paiement par carte bancaire au sein de l’UMOA, la consultation de solde et l’édition du relevé de solde au GAB/DAB dans la banque du client. Il en sera également de même en ce qui concerne les virements de compte à compte dans la même banque, les encaissements de chèques tirés sur une banque de l’Union, les encaissements de virements nationaux, communautaires et internationaux ne feront plus l’objet de frais à la charge de la clientèle.

Enfin, en ce qui concerne les opérations de banque à distance, la gratuité s’étendra aux avis de débit et de crédit par voie électronique, ainsi qu’à la consultation et l’édition du solde et de l’historique du compte à travers le GAB/DAB de la banque du client.
Ce sont donc là, dans un premier temps, autant d’opérations appelées à ne plus être facturées par les banques comme c’est encore le cas jusqu’ici. Une seconde liste d’opérations dont le coût se verra réduit est en discussion avec la BCEAO. Les APBEF ont souhaité que ces services bancaires à tarification modérée, ne soient pas plafonnés mais maintenus à un niveau acceptable pour la clientèle.

Le Gouverneur de la BCEAO, selon lequel l’ouverture d’un compte bancaire doit être considéré comme un droit pour tout citoyen, a salué cette évolution essentielle dans la poursuite des efforts destinés à améliorer sensiblement le taux de bancarisation dans l’UEMOA et à promouvoir l’inclusion financière. Profitant de l’occasion de cette rencontre, il a par ailleurs invité les Présidents des APBEF à s’impliquer davantage dans l’éducation financière des populations.

Quant au Président de la Fédération des Associations Professionnelles des Banques et Etablissements Financiers des pays membres de l’UEMOA (FAPBEF), M. Pierre ZERBO, il s’est réjoui de cette concertation permanente avec la BCEAO, une initiative qui traduit, selon lui, le sens élevé de l’écoute et surtout la disponibilité du Gouverneur de la Banque Centrale face aux préoccupations de la profession bancaire, pour une recherche concertée de solutions.

M Pierre Zerbo a tenu à exprimer la détermination de la FAPBEF à œuvrer pour le renforcement des actions en vue d’un financement optimal des économies de l’Union.

A cet égard, il a déploré certaines entraves à l’amélioration du climat des affaires en ces termes : «l’activité de crédit, qui constitue le cœur de notre métier, commence à rencontrer des difficultés du fait du comportement de certains clients indélicats, aidés en cela par une justice qui rend parfois des décisions incompréhensibles pour notre profession.

C’est pourquoi un Conseil Fédéral, tenu à Ouagadougou le 16 janvier 2014, a décidé d’organiser un forum national sur les relations "Banque-Justice" dans chaque Etat de l’UEMOA, afin de sensibiliser les magistrats sur l’impact négatif de certaines de leurs décisions sur les comptes d’exploitation des établissements de crédit».
Il compte ainsi sur l’appui du Gouverneur de la BCEAO pour faire appel aux plus hautes autorités pour que soient atteints tous les objectifs destinés à renforcer nos économies par la résilience de notre système bancaire.

 Commentaires