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10 Mai 2013-10 Mai 2014, il y a un an Etienne YAKOUNOU a quitté le monde des vivants
Publié le dimanche 11 mai 2014  |  Serge Douvon's blog


© Autre presse par ANCTOGO
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La mémoire collective des Togolais se souviendra à jamais de ce jeune activiste de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC), E.YAKANOU effroyablement emporté par la mort dans des conditions obscures ce vendredi 10 Mai 2013 à la Gendarmerie de la reserve à Agoe nyivé.
Accusé dans la triste histoire des incendies qui ont ravagé les marchés de Lomé et de kara en janvier 2013, il sera arrêté manu-militari et geôlé le 23 janvier 2013 avec 8 autres détenus dont:ATTILEY Appolinaire, SENOU Hervé, Alphonse KPOGO, Josué sovi YEALU, Jean EKLOU pour ne citer que ceux-là.


Cette gendarmerie devons nous encore le souligner est réputée dans la torture, les traitements inhumains et dégradants car dirigée en main de maître par le tristement célèbre capitaine AKAPKPO du S.R.I.


Évoquons tout haut car nécessité l'oblige que, E.YAKANOU a été privé de soins médicaux depuis le mois de fevrier dans son géôle où il lui a été demandé à plusieurs reprises de reconnaitre les faits qui lui sont reprochés puis de dire devant le procureur en charge du dossier que c'est le président national de son parti M. J.P FABRE qui a monté le coup des incendies.Après cette accusation contre le premier responsable de l'ANC, il sera libéré.Cette proposition balayée du revers des mains par ce dernier constitue son arrêt de mort.Ainsi , malgré qu'il a eu à signaler la détérioration de son état de santé au responsable de son lieu de détention , aucune mesure n'est prise pour lui administrer des soins adéquats jusqu'au jeudi 09 Mai 2013 où sa femme fut obligée de faire appel à une infirmière le lendemain pour les premiers soins, ce que les gendarmes ont refusé malgré l'état de santé plus que criard et dégradant du détenu.

Avertie , Me Isabelle AMEGANVI deuxième vice présidente de l'ANC ne passera pas par 4 chemins avant de saisir le procureur qui a laissé entendre qu'il prendra attache avec le capitaine.De qu'elle capitaine s' agissait il? Nul ne saura répondre à cette interrogation. Dans la soirée du vendredi 10 Mai Etienne fut évacué sur l’infirmerie de la gendarmerie nationale au lieu du CHU campus qui est à 20 minutes du lieu de sa détention.
Que s' était-il passé au juste à l'infirmerie de la gendarmerie nationale ce soir du 10 mai 2013? Madame YAKANOU répond.


"Quand ils l'ont transporté à la gendarmerie j'ai demandé de nouveau au médecin traitant de l'évacuer dans un centre de santé plus approprié , une fois qu'il irait mieux ils pouvaient le ramener dans son geôle.Il (le le médecin )m'a fait comprendre que seul le capitaine AKAKPO peut ordonner son transfèrement. Or, ce dernier est injoignable.Mon mari se tordait de douleur et ses forces peu à peu l'abandonnaient. Je le voyais s' éteindre. Peu après, 2 infirmiers gendarmes nous avaient demandés de vider la salle, malgré mon refus nous fûmes conduits dehors, mon beau-frére et moi. C'est de retour dans la salle que j'ai constaté que mon mari luttait contre la mort.J'ai crié au secours, c'est en ce moment qu'ils ont donné l'autorisation de l'évacuer au CHU sylvanus OLYMPIO .Nous étions dans l'ambulance quand , arrivé à HANOUKOPE, il a poussé son dernier soupir (...) mon mari n'a pas incendié les marchés, c'était un homme juste et un mari exemplaire".


Pour rappel, le corps du délit présenté aux médias par le ministre de la sécurité et de la protection civile le colonel Yark DEMAHANE est remis en cause par la police scientifique Française qui après analyse des cendres a ouvertement dans un rapport remis au gouvernement révélé que les marchés ont été incendiés avec du kérosène. Dans un état normal les détenus devaient être libérés face à cette preuve irréfutable, mais comme le Togo est un pays atypique, un pays à part, nombreux sont ceux qui croupissent encore en prison dans cette sombre affaire. Pour tout esprit illuminé, les coupables , les vrais sont à rechercher dans le camp du pouvoir de Lomé II.il faut de nouveau le souligner que, Napo tchein, un des détenus incarcéré dans cette triste affaire a perdu la vue en prison.

Que la colère de Dieu foudroie les têtes à penser de ce régime sanguinaire et son léviathan Faure GNASSINGBE.
Il est aussi grand temps que les Forces Armées Togolaises (FAT) prennent leur responsabilité comme c'était le cas en 1967 par l'Armée Nationale Togolaise.

Peuple Togolais par ta foi , ton courage et tes sacrifices la nation Togolaise doit renaître.

Serge komlan DOUVON

... suite de l'article sur Autre presse


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