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Malgré ses résultats des législatives : L’UFC ne perd rien de sa volonté d’alternance pacifique
Publié le mercredi 4 septembre 2013  |  L’Union


© Partis Politiques par DR
Gilchrist Olympio, président de l`Union des Forces pour le Changement (UFC).


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Malgré son score minable aux législatives du 25 Juillet 2013, élections aucours desquelles, le Parti Union pour la République (UNIR) sort tête haute avec 62 sièges, l’Union des Forces de Changement (UFC) et son président national, Gilchrist Olympio, n’ont rien perdu à leur lutte politique...pour une alternance pacifique au Togo.

Dans une interview exclusive à un journal en ligne, M.Olympio estime qu’avec les résultats, plusieurs explications sont possibles.

Pour le président national de l’UFC, les explications sont d’ordre interne, au fonctionnement et à la communication du parti avec sa base, et l’UFC tient à en tirer les leçons.

D’autres sont de nature externes à l’UFC et font partie du contexte électoral dans lequel opèrent les partis d’opposition.

Cependant, le parti n’est pas découragé, de même que son président national lui-même. Ce dernier va plus loin dans une vision futuriste qui réserve du progrès pour le Togo sur le plan politique.

« Notre analyse de l’évolution à moyen terme suggère que nous rentrons dans une période apaisée sur le plan politique. Celle-ci verra la consolidation de plusieurs petits partis en pôles d’action viables, l’émergence d’une opposition plus pratique et plus active, et un équilibre électoral plus propice au dialogue et à la négociation raisonnées des différents programmes de société des uns et des autres dans l’intérêt du peuple », a déclaré M.Olympio dans cet entretien.

M.Olympio prodigue un conseil à UNIR qui dit-il, est assise visiblement avec cette majorité absolue.

« La majorité UNIR, maintenant si visiblement renforcée dans sa légitimité électorale, devra se montrer à la hauteur de l’opportunité qui se présente aujourd’hui à elle… Celle de transformer réellement l’ancien parti-régime en une organisation politique démocratique, progressive et renouvelée autour d’une coalition de gouvernement », a indiqué MOlympio.

Le parti UFC est-elle prête à travailler dans l’intérêt supérieur de la nation comme elle l’avait fait avec le gouvernement sortant ? La réponse à cette question reste l’affirmative.

« Quand a l’UFC, nous continuerons à travailler pour une « alternance pacifique » au Togo. Nous espérons que l’UFC de demain incarnera ce changement et cette alternative comme elle l’a fait hier », clarifie M.Olympio.

"Quelle que soit l’évolution a moyen et long terme du paysage
politique, nous soutiendrons toujours les démocrates de tous bords mus
d’un souci de progrès, qu’ils aient grandit dans le giron du RPT ou à l’ombre du palmier de l’UFC.
Nous sommes d’abord et avant tout soucieux de promouvoir une nouvelle
culture politique, basée sur l’action pacifique, citoyenne, et
constructive« , a t-il précisé.

Et d’ajouter : « C’est bien sûr mon souhait le plus cher dû à la place historique que ce mouvement a eu dans la lutte pour la démocratie dans les 40 dernières années, et tenant compte de ce qu’il a donné pour l’émergence d’un dialogue démocratique et progressiste au Togo. »

L’autre souhait formulé par le patron de UFC, c’est de voir demain, d’autres formations politiques jusque-là restées dans le populisme évolué positivement.

« Mais peut-être que d’autres formations politiques restées aujourd’hui dans la contestation populiste évolueront et se montreront plus dynamiques. Il est donc possible qu’un autre parti d’opposition émerge pour incarner cette alternance et recueille la confiance du peuple demain." a-t-il ajouté.

"Les élections ont donné à UNIR un avantage arithmétique évident, mais temporaire. Pour les observateurs avertis, l’image de fond du paysage électoral à long terme n’est pas aussi claire qu’elle ne peut apparaître à première vue. Notre paysage politique, comme notre nation, est en mouvement et en construction. Mais il se cherche encore, et plusieurs pages seront à écrire par les partis historiques et par les nouveaux partis s’ils trouvent leurs voix.

Aujourd’hui, il n’y a plus un bloc d’opposition radicale majoritaire, mais une pluralité en reconstruction autour d’approches différentes. Ceci est peut-être le prix que nous avons payé temporairement pour obtenir un processus politique apaisé et plus constructif. Nous acceptons ce prix sans aucun regret car nous avons connu l’alternative et souhaitons un futur différent pour nos enfants", a conclu le président de l’UFC.

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