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Les femmes de la société civile togolaise plaident pour la libération des jeunes filles nigérianes
Publié le vendredi 16 mai 2014  |  icilome


© aLome.com par Parfait
La marche des femmes togolaises contre Boko Haram ce 15 mai a chuté devant l`Ambassade du Nigeria au Togo.


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En protestation à l’enlèvement des jeunes lycéennes nigérianes par la secte Boko Haram, les femmes des Organisations féminines de la Société Civile (OSC) ont procédé ce jeudi à Lomé à une marche suivie d’un sit-in devant l’ambassade du Nigéria au Togo, a constaté une journaliste de l’Agence Afreepress.

Pour les inititateurs de cette manifestation, il s’agit d’interpeler les autorités du pays concerné à tout mettre en œuvre pour « l’arrêt immédiat et sans condition des violences perpétrées par Boko Haram et leurs groupes armés afin qu’ils renoncent à leur campagne illégale et contreproductive de violence contre les civils ».

Rassurant les femmes, l’ambassadeur du Nigéria au Togo, Matthew Adoli a rappelé que depuis cet incident, « le président Goodluck Jonathan a patriotiquement pris les mesures nécessaires afin de faire libérer sans condition et en pleine forme les filles ».

« A ce stade, je tiens à vous informer sur une note d’optimisme que les lycéennes seront bientôt sauvées, grâce aux efforts positifs du président Goodluck Jonathan, ainsi que de la collaboration avec la Communauté Internationale y compris le Togo », a-t-il ajouté.
La chargée de Communication du GF2D/CRIFF Sélom Christelle Mensah, a pour sa part insisté que la séquestration et la menace de vente des jeunes filles est un acte « ignoble » contre lequel il faille poser des actions urgentes.

« Nous demandons aux autorités nigérianes, en collaboration avec les présidents de la sous-région, de s’engager à œuvrer davantage pour obtenir la libération de ces jeunes filles, pour protéger les civils et traduire en justice les responsables présumés de ces attentats », a-t-elle souhaité.

Par ailleurs, un appel est lancé à la Communauté Internationale pour une collaboration étroite avec les autorités nigérianes afin d’éradiquer la « nuisance et la menace de sécurité » que constitue la secte Boko Haram pour la sous-région Ouest Africaine et l’Afrique toute entière.

Pour rappel, 223 jeunes lycéennes ont été enlevées en avril dernier par les membres de la secte Boko Haram, qui réclament contre la libération de ces jeunes filles la mise en liberté de certains de leurs camarades détenus dans les prisons nigérianes.

Bernadette A.

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