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Dos au mur, Faure fait désormais la cour aux Chefs d’Etat de la sous-région
Publié le mercredi 21 mai 2014  |  togo infos


© Autre presse par Présidence CI
Le Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé à Abidjan pour une visite de travail avec son homologue ivoirien
Mardi 20 mai 2014. Abidjan. Le Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé à Abidjan pour une visite de travail avec son homologue ivoirien


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Personne jusqu’à présent, n’a réussi à comprendre pourquoi le fils héritier d’Eyadèma a cru pouvoir résister à toute la communauté internationale et à l’opinion nationale sur la question des réformes.

L’homme a vraiment tenté le tout pour tout pour faire main basse sur les réformes. Il est allé jusqu’à faire de fausses promesses à Ouattara, à Compaoré etc. sur sa volonté de faire les réformes.

Au final, tous ont compris que le jeune joue au dilatoire et donc les tourne en bourrique. Ils ont alors décidé de le mettre sur le carreau.

Dos au mur, complètement isolé, le fils héritier d’Eyadema réalise finalement qu’il ne peut aller loin avec cette vie d’Hermite. Il ne peut continuer à fuir le débat sur la question des réformes.

Voilà pourquoi à la veille du dialogue que l’opposition a réussi à lui arracher, il a fait un voyage éclair au Burkina Faso pour faire part à Compaoré de sa décision d’évoluer par rapport aux réformes.

Il savait d’avance que le Président burkinabè qui a longtemps servi de facilitateur dans le dossier togolais, l’a pris en grippe du fait de ses faux-fuyants répétitifs. Il a donc voulu aller se sauver la face.

Mais le président burkinabè ne sait pas trop gêné. Il a juste envoyé son ministre chargé des réformes politiques pour accueillir le fils héritier à l’aéroport de Ouagadougou pour le conduire au palais où il a été reçu.

Selon les retours que nous avons eus d’un conseiller de Blaise Compaoré, Faure Gnassingbé se serait confondu en excuses pour le retard qu’il a pris avant d’initier le dialogue et pour ses promesses non tenues qui ont courroucé son grand frère burkinabè.


Ce dernier l’aurait écouté longtemps avant de lui prodiguer d’utiles conseils. Et comme il était venu, il a encore été raccompagné par le même ministre chargé des réformes pour reprendre son avion et regagner Lomé.

Après cette étape, tout le monde savait que le fils héritier du feu général allait faire la même démarche vers Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire. Là aussi, Faure avait des comptes à rendre. Tant il a berné ce dernier lorsqu’il était président en exercice de la CEDEAO.

Il l’a même mis dans des problèmes dans le dossier Loïck Le Floch-Prigent lorsque ce dernier avait été pris comme un colis vivant d’Abidjan à Lomé alors qu’il avait déjà franchi la zone internationale de l’aéroport d’Abidjan.

Faure avait promis à Ouattara qu’en deux jours il ferait entendre Loïck pour ensuite le relâcher le temps pour lui de tirer l’affaire de l’escroquerie internationale au clair et d’en découdre avec Pascal Bodjona qu’il redoutait tant. Finalement, la promesse n’a pas été tenue, Loïck à fait ici plus de 5 mois avant d’être relâché sous pression de la France.

Aujourd’hui, les choses se retournent contre eux, Loïck ayant décidé de se venger et de demander des comptes à ces deux chefs d’Etats qui ont cru devoir violer ses droits les plus élémentaires.

L’on se souvient aussi qu’à la veille des élections législatives, Ouattara et Gooluck Jonathan avaient fait un voyage de 48 heures à Lomé où ils ont exhorté la classe politique togolaise à prendre part à ce scrutin.

A cette occasion aussi, le fils du feu général avait pris des engagements fermes d’initier les réformes aussitôt après les législatives.

Voilà 10 mois que ces élections ont eu lieu, Faure n’a daigné bouger d’un iota. Il n’a même pas songé organiser les locales comme il s’y était engagé devant ses collègues présidents.

Naturellement, il n’en fallait pas plus pour mettre Ouattara dans tous ses états. Et ce dernier, pour le manifester, a dû recevoir le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre à son palais à Cocody. Faure était braqué mais ne pouvait rien contre ce géant de l’Afrique de l’Ouest.

Il avait alors boycotté le sommet de la CEDEAO tenu à Yamoussokro qui a consacré l’élection de John Dramani au poste de président en exercice de la CEDEAO.

Il s’est aussi abstenu d’aller saluer Ouattara lorsqu’il est revenu de son séjour parisien à la suite du mal dont il a été guéri alors que la plupart des chefs d’Etats de la sous-région avaient fait le voyage d’Abidjan pour remonter le moral à ce dernier.

Finalement, coincé, laissé pour compte, isolé, Faure tourne en rond et se rend compte qu’il doit frémir pour se sauver la face.


Il a alors décidé d’entreprendre la même démarche qu’il avait entreprise à l’égard de Denis Sasou N’Guesso du Congo lorsqu’il s’était rendu compte que ce dernier était très remonté contre lui suite à ce qu’il a fait d’aussi immoral à Loïck Le Floch-Prigent, son ami et conseiller.

Il faut rappeler qu’en allant au village de N’Guesso en novembre dernier, le fils du feu général savait bien qu’il lui fallait tout un tact pour convaincre son aîné de sa bonne foi.

Mais en bon sage, N’Guesso l’a bien reçu, avec des honneurs. Il lui a même ouvert les portes de l’Elysée quelques jours. C’est vrai que par la suite, il nous a été dit que Faure avait été initié par N’Guesso à la franc-maçonnerie, mais en réalité il n’en est rien.

Tous ces éléments pour dire combien, le fils héritier a des difficultés pour se donner une image d’homme d’Etat cohérent et sérieux pour qui les gens pourraient avoir d’égard franc.

Espérons simplement qu’il a enfin compris que le faux-fuyant et le dilatoire dont il est passé maître ne le mèneront guère à une porte de sortie honorable. Cet adage qui dit qu’un vieux assis voit toujours plus loin qu’un jeune debout, pourrait certainement lui être utile dans sa manière de conduire les affaires de l’Etat.

Après peut-être l’étape Ouattara, Faure pourrait alors être annoncé à Accra pour rencontrer Dramani qu’il n’a pas encore vu depuis que ce dernier a pris les rênes de la CEDEAO.

C’est vrai qu’il avait tenté, il y a un mois, de s’y rendre, mais il a renoncé à la dernière minute sans raison apparente. Attendons donc de voir à quel moment Faure Gnassingbé va se résoudre à franchir la frontière ouest pour voir Dramani, qui, certainement ne serait pas tendre sur la question des réformes politiques au Togo.


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