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Nicolas Lawson conteste le projet de loi envoyé à l’Assemblée nationale
Publié le lundi 23 juin 2014  |  Telegramme 228


© Autre presse par DR
Nicolas Lawson, président du PRR


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Par un document intitulé « Bulletin de constat du 23 Juin 2014 », le PRR de Nicolas Lawson donne sa position par rapport au projet de loi envoyé au Parlement par le gouvernement togolais pour introduire des modifications à la Constitution togolaise. Et cette position n’est pas favorable à ce texte sur lequel devrait se plancher les députés togolais.

«Le PRR constate que le projet de loi du gouvernement fantoche en place n’a pas respecté le compromis républicain et civique obtenu par le CPDC rénové », pouvait-on lire.

« Nous avions approuvé unanimement que le mandat présidentiel soit de 5 ans, renouvelable une seule (1) fois et que nul ne doit faire plus de deux (2) mandats » ; « Nous avions adopté à une large majorité la recommandation que le mode de scrutin présidentiel soit de deux (2) tours. Seul le représentant du RPT avait opposé son refus et son souhait pour un scrutin à un tour » ; « Pour la Cour Constitutionnelle, nous avions recommandé unanimement qu’elle soit composée de 9 membres, que le Président de la République en désigne trois (3), que l’Assemblée nationale en élise trois (3) par un vote à la majorité des 2/3 de ses membres et que le Sénat en élise également trois (3) par un vote à la majorité des 2/3 de ses membres. Nous avions proposé que les membres de la Cour Constitutionnelle fassent un mandat de sept (7) ans renouvelable une seule fois. Nous avions adopté à l’unanimité la modification de l’Article 101 de la Constitution qui doit stipuler que le Président de la Cour Constitutionnelle est élu par ses pairs pour un mandat de sept (7) non renouvelable » ; « Nous avions modifié l’Article 66 de la Constitution pour recommander l’évaluation des membres du gouvernement désignés par l’Assemblée nationale avant leur prise de fonction.

En dehors des réformes fondamentales ci-dessus recommandées par le CPDC rénové, nous avions également préconisé à l’unanimité la reformulation ou la suppression des Articles 52 (Alinéa 11), 65 (Alinéas 2 et 3) et 68 de la Constitution. Nous avions recommandé à l’unanimité une recomposition de la CENI sur une base équitable et un découpage électoral de 85 à 87 députés composant l’Assemblée nationale.

Nous avions transformé la Commune de Lomé et la Préfecture du golfe en une circonscription électorale unique composée de 10 députés. Nous avions recommandé la mise en place rapide du Sénat en indiquant sa composition et la mise en place sans délai du Conseil Economique et Social en proposant sa composition, etc.». Ce sont là des points incriminés par le président du PRR qui ne figureraient pas dans le projet de loi.


Très furieux, Nicolas Lawson pense que « ce mépris des rapaces pour le bien général et l’apaisement dans le pays atteint son comble. La marche populicide de cette minorité d’agioteurs, dont chaque pensée, chaque acte est un délit national, produit les preuves de tous leurs forfaits tracées en caractères de sang et de malheurs dans toute la République et à l’extérieur. Ils ne veulent pas mettre un terme aux privations innommables de la majorité de notre peuple et à nos cris d’alerte et de détresse ». Il constate également amèrement que « la faction conspiratrice dans le système infamant qui nous régente s’emmitoufle de la soutane de Monseigneur Barrigah pour flouer les uns et les autres ». Ce qui l’a amené à demander au Prélat « de ne plus servir de couverture à la perversité du régime ».

Pour finir, il dit ne pas trouver « comment on peut dédaigner autant les recommandations de la CVJR en envoyant un tel projet de loi à l’Assemblée nationale ». Il attire dès lors l’attention sur le fait que « la pacification plâtrée actuelle du pays ne durera pas ».

G.K, Lomé




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