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Togo : l’opposition boude le "gros" chantier gouvernemental
Publié le mercredi 18 septembre 2013  |  afrik.com


© Autre presse par DR
Faure Essozimna Gnassingbé, président de la République Togo


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La nouvelle équipe gouvernementale du Togo a été dévoilée au grand public ce mardi 17 septembre. Au total, 26 portefeuilles ministériels composent le cabinet. Un nouveau chantier pour le Président Faure Gnassingbé et son Premier ministre, Ahoomey-Zunu, marqué par le boycott de l’opposition.

Par un décret présidentiel lu à la télévision nationale ce mardi 17 septembre, l’équipe gouvernementale a été dévoilée au grand public. Le Premier ministre togolais, Kwesi Séléagodji Ahoomey-Zunu, est désormais entouré d’un nouveau cabinet de 26 ministres, contre 31 pour le précédent gouvernement. Ces nouvelles nominations sont marquées surtout par le refus catégorique de la part des principaux partis de l’opposition de figurer dans le gouvernement. En effet, malgré la présence de l’Union des forces de changement (UFC) et de la Convergence patriotique panafricaine (CPP), deux partis pourtant de l’opposition, le célèbre Collectif "Sauvons le Togo" (CST) et la Coalition "Arc-en-ciel" ont préféré boycotter le nouveau gouvernement, marqué aussi par quelques ajustements plus ou moins « vicieux ».

L’opposition dit « Non »

Point marquant de cette nouvelle équipe gouvernementale au Togo, c’est le boycott de la part du CST et de la Coalition "Arc-en-ciel", qui ne font pas partie du nouveau cabinet. Lors des dernières élections législatives, les deux partis ont obten respectivement, 19 et 6 sièges. Ils n’ont pas jugé adéquat d’entrer dans le nouveau gouvernement. Tandis que des personnalités de l’UFC, l’ancien parti de l’opposition, qui n’a gagné que 3 sièges aux Législatives, siège une fois de plus dans le gouvernement.

Des ministères changent de dénomination

La formation de ce nouveau gouvernement intervient après les dernières élections législatives du 25 juillet, remportées haut la main par l’Union pour la République (Unir) du chef de l’Etat, qui a obtenu 62 sièges sur les 91 de l’Assemblée nationale. Pour l’essentiel, la plupart des ministres conservent ou échangent leurs ministères. Pendant que huit nouvelles figures font leur entrée dans ce nouveau gouvernement. Six femmes dont deux nouveaux visages, Mme Kouméalo Anaté qui entre au ministère de la Communication et Mme Djaké au ministère des Sports.

Par ailleurs, Adji Oteh Ayassor, à la tête du ministère de l’Economie et des Finances, est en passe de battre le record de longévité au gouvernement, pendant que Solitoki Esso, le doyen de tous les ministres, obtient un nouveau ministère. Il est nommé ministre d’Etat chargé des Affaires présidentielles. Côté surprises, il faut aller chercher au ministère des Enseignements primaires et secondaires et celui de la Justice et des Relations avec les institutions de la République, respectivement détenus par Florent Manganawoé et Koffi Essaw, qui marquent leur retour au gouvernement.

Autre caractéristique de cette nouvelle équipe, elle est amputée du portefeuille de la Santé. Le ministère restera « provisoirement » rattachée à la Primature, selon un communiqué présidentiel.

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