« On nous avait dit que le produit APSEF n’est pas destiné aux agriculteurs. Nous sommes pauvres et ce produit peut m’aider dans l’agriculture », Talam N’tonsila, commerçante à Guérin Kouka

Économie

Publié le samedi 28 juin 2014 | Nap afrique monde

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Mme Victoire Tomégah- Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes

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Relance agricole

« Ici à Kouka, nous vivons dans la précarité. Je vends des condiments. Moi je n’attends que le crédit pour varier les produits, avoir de bénéfice et rembourser convenablement », déclare Talam N’tonsila qui a révélé que toutes les femmes de la préfecture de Dankpen n’attendent que le déblocage du crédit, pour commencer des activités génératrices de revenu.

Elle a fait cette déclaration au cours d’une rencontre de sensibilisation sur le produit APSEF. «Il est vrai que des informations indiquent que c’est l’argent de Faure Gnassingbé et qu’il a des relents électoralistes, mais avec la formation que j’ai suivi, je sais que c’est un crédit pour nous aider et qu’on doit rembourser à un taux négligeable », indique-t-elle.

L’inquiétude des populations de Dankpen est liée l’irrégularité de la pluie. Selon N’tonsila, les agriculteurs du milieu veulent avoir de crédit pour payer de l’engrais, mais ont peur d’avoir une mauvaise saison pluvieuse, qui va du coup agir sur le rendement des champs.

« Nous voulons tous, homme comme femme avoir ce crédit, mais on a peur. Nous sommes presque tous des agriculteurs. Si on prend ce crédit dans l’espoir qu’après six mois, on puisse rembourser et qu’on n’a pas pu le faire, alors on fait comment », se demande Higanda Nassirou, un agriculteur de Bapuré, venu assister à la rencontre de sensibilisation sur le produit APSEF.

Yakougma Manandjo, responsable FUCEC-Togo à Gurin-Kouka, a expliqué que son instotution financière a déjà sillonné de nombreux villages et sensibilisés bon nombre sur le produit APSEF. « Pour la sensibilisation, nous parcourons de village en village en nous appuyant sur les chef cantons et les groupements déjà existant. Nous avons déjà visité 70 villages dans la préfecture de Dankpen. 135 groupements de 1500 personnes ont été aussi formés. Nous attendons que les fonds pour les débloquer », a-t-il expliqué.

« Les gens se manifestent beaucoup pour le crédit. Ils ont besoin de crédit pour leurs activités, mais n’ont pas les garanties requises pour l’avoir. Avec le produit APSEF, tout le monde se sent concerné dans le processus de développement du pays », a-t-il ajouté.

Rappelons que dans le cadre de la sensibilisation sur le produit APSEF, le ministre du Développement à la Base, Victoire Dogbé Tomégah, a sillonné avec sa délégation composée du ministre des Travaux Publics et des Transports et de la députés Ibrahima Méimounatou, Guérin Kouka, dans la préfecture de Dankpen et Bassar. Demain elle sera à Tchamba et à Sokodé, dans la région centrale, toujours dans le cadre de sensibilisation des populations sur le bien-fondé du produit APSEF destiné à tout le monde sans distinction de race, ni de religion ou d’appartenance politique.

(NKA/2014)

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