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Les évêques congolais demandent à Kabila de partir en 2016 : Leurs congénères togolais muets comme des carpes
Publié le mercredi 2 juillet 2014  |  Le Télégramme du Togo


© aLome.com par Parfait
L’Archevêque de Lomé, Mgr Denis AMUZU-DZAKPAH prononçant l’homélie lors de la messe d’enterrement de Mgr DOSSEH.


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Togo - Alors que le scrutin présidentiel au Congo démocratique a lieu en 2016 et que la Constitution actuelle du pays stipule en effet que « le président de la République est élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois » et enfin, que cette disposition soit verrouillée par l’article 220, selon lequel « le principe du suffrage universel et le nombre et la durée des mandats du président de la République (...) ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle », la Conférence épiscopale nationale du Congo, dans une démarche préventive, a appelé mardi à travers un communiqué, le président congolais, Joseph Kabila, à ne pas briguer un troisième mandat en 2016. Ils entendent par cet appel, faire leur apport afin que l’alternance démocratique soit effective en 2016 en RD Congo.

C’est en tout cas un acte de bravoure même si l’Eglise catholique est critiquée à tort ou à raison pour certaines de ses prises de position sur les situations politiques dans nos pays sous les tropiques.

En tout cas, c’est une sortie qui amène à se poser des questions sur le patriotisme des évêques togolais qui, dans ce tiraillement actuel entre opposition et pouvoir pour faire, ne serait-ce que ramener dans la Constitution togolaise le mode de scrutin à deux tours et la limitation du mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une seule fois, sont muets comme des carpes.

Même si d’aucuns diront que leur position ou appel pourrait ne rien apporter, il vaudrait au moins la peine qu’ils prennent exemple sur leurs collègues congolais en attirant l’attention des gouvernants togolais sur la situation conflictuelle et indécise que pourrait induire la non réalisation des réformes selon l’esprit de l’APG (Accord Politique Global).

M.G, Lomé

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