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Il s’agit (…) d’un véritable chantage honteusement orchestré par quelques anciens députés qui ont lamentablement échoué aux dernières élections législatives
Publié le vendredi 20 septembre 2013  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Claude Homawoo, vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et membre influent de l’Union des Forces de Changement (UFC)


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Togo - Dans un communiqué rendu public le 15 septembre dernier, un groupe de cadres de l’Union des forces de changement (UFC) exprimait son opposition à une entrée du parti au sein de la nouvelle équipe gouvernementale. Ceux-ci exigeaient que la question soit soumise au débat au sein de l’UFC et menaçaient d’exclusion toute personne qui s’aventurerait dans le gouvernement sans l’accord préalable des militants. La réplique du camp adverse est venue de Jean-Claude Homawoo, conseiller politique de Gilchrist Olympio et Vice président de la HAAC. L’homme qui était au départ présenté comme l’un des initiateurs de cette fronde, se prononce dans cette interview accordée à l’Agence Afreepress, contre la démarche et dénonce ses architectes. « Il s’agit plutôt d’un véritable chantage honteusement orchestré par quelques anciens députés qui ont lamentablement échoué aux dernières élections législatives, mais qui voulaient coûte que coûte rentrer au gouvernement », assène celui-ci et de rassurer que la sérénité serait déjà revenue dans la maison UFC.
Lire l’intégralité de l’interview.

Afreepress : Bonjour M. Homawoo Jean-Claude. Confirmez-vous qu’il y a une crise au sein de votre parti l’Union des forces de changement (UFC) ?

Homawoo Jean-Claude : Vous serez surpris de m’entendre dire qu’il n’y a aucune crise à l’UFC. C’est vrai qu’il y a eu un communiqué, mais il s’agit plutôt d’un véritable chantage honteusement orchestré par quelques anciens députés qui ont lamentablement échoué aux dernières élections législatives, mais qui voulaient coûte que coûte rentrer au gouvernement. Malheureusement pour eux, il n’y a pas beaucoup de places offertes à l’UFC. Les députés ont été simplement manipulés par deux anciens ministres devenus députés, mais qui tenaient également à reprendre leur poste ministériel. L’un a été récusé, mais le second a été même surpris de se savoir repositionner et a repris son ancien poste.

Il faut avouer que toute cette histoire ne fait pas honneur au parti, mais heureusement que l’UFC demeure dans la sérénité grâce à la sagesse de son charismatique président national, M. Gilchrist Olympio.

Afreepress : Si l’on vous prend aux mots, c’est qu’il y a réellement une crise au sein de votre parti.

Homawoo Jean-Claude : Savez-vous réellement ce qu’on appelle une crise ? Il y a crise dans un parti politique lorsqu’il y a divergence de point de vue sur l’idéologie du parti, sur la ligne du parti. Mais, d’après ce que je viens de vous dire, il s’agit de gens qui s’acharnent à devenir ministres. Il n’y a rien de grave à cela, mais vous savez aussi que la philosophie de l’UFC, c’est de ne pas aller s’exposer dans la rue. Tous les problèmes doivent être réglés à l’interne autour d’une table dans un cadre de dialogue bien circonscrit. Donc le comportement de nos camarades dont je viens de vous parler est en dehors de la marche du parti.

Afreepress : Pouvez-vous gager que la sérénité est enfin revenue dans la maison UFC et que dans les jours à venir, les Togolais n’assisteront plus à des scènes de 2010 ayant entraîné la scission de votre parti ?

Homawoo Jean-Claude : La sérénité est revenue. Vous avez vous-mêmes vu que lorsque le gouvernement a été proclamé, il y avait des membres de l’UFC bien présents. C’est le président national qui donne le la au parti et tous les militants se mettent en ordre pour aller s’occuper des affaires du parti.

Propos recueillis par Olivier A.

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