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Au Togo, pour punir un enseignant, on le ramène dans l’administration
Publié le jeudi 17 juillet 2014  |  togo breaking news


© Autre presse par DR
Abalo Akéta, secrétaire général de l’Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET)


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Le 30 juillet dernier le ministre de la fonction publique a pris la décision sur demande du ministre de l’enseignement technique de la formation professionnelle et de l’industrie de remettre Abalo Aketa à la disposition de la fonction publique.

Ce mercredi, le Rapport Général de l’Union des Syndicats de l’éducation du Togo (USET) dénonce une entrave à la liberté syndicale et indique qu’il n’a jamais formulé cette demande.

« Je n’ai jamais formulé cette demande puisse que je ne suis pas administratif. Je suis un enseignant, professeur d’économie recruté comme tel. Au moment où le gouvernement organise des concours pour recruter des enseignants afin de combler le besoin sur le terrain, des ministres déclarent certain enseignant forfait pour l’administration pour des raisons syndicales », a confié Abalo Aketa.

Avec cette décision du ministre de la fonction publique, M. Aketa devra reprendre service dans un bureau de la fonction publique. Une décision qui n’est pas du goût de l’enseignant qui indique avoir droit à des vacances après 9 mois de travail pédagogique avec des salaires précomptés. Ferdinand Abalo Aketa dénonce une punition et une manœuvre pour casser les revendications des enseignants.

Pour lui, cette décision de le remettre à la disposition de la fonction publique est une fuite en avant du « gouvernement qui tergiverse dans l’adoption d’une grille salariale pour permettre la prise des décrets d’applications du statut général de fonction publique, afin de finaliser le statut particulier des enseignants, le remboursement des précomptes sur salaire , la signature des accords sur des primes et indemnités au corps enseignant si le statut n’ai pas adopté, et autres points encore ».

M. Aketa compte demandé justice et réparation afin de rentrer dans ses droits pour pouvoir mobiliser les enseignants à boycotter la rentrée 2014-2015 si le gouvernement ne tenais pas parole. « Que ce soit pour le général ou pour le particulier, aucune revendication ne sera laissée de côté », a-t-il précisé.

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