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TOGO: Des vivres et non vivres offerts aux veuves du canton d’Agbatitoè par le FONDAVO
Publié le mardi 22 juillet 2014  |  Le Télégramme du Togo


© Autre presse par DR
Dons de vivres et non-vivres : 500 veuves comblées par fondavo et l’oif.


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La célébration du 4ème anniversaire de la journée internationale, ce fut le 23 juin dernier à travers le monde. Mais au FONDAVO (Fonds d’Aide aux Veuves et aux Orphelins), la célébration se poursuit. Ainsi, samedi dernier, responsables et membres de ce fonds étaient dans la préfecture de Haho, histoire de marquer cette célébration avec leurs consoeurs veuves de cette partie du Togo.

Les bras chargés, les responsables du FONDAVO et le président
fondateur Dr Charles Birrégah, ont rendu visite aux veuves du canton
d’Agbatitoè à 15 km au Nord de Notsè dans le Haho (soit à 111 km de
Lomé). Principal objectif de ce déplacement, porter assistance aux
veuves qui travaillent dans la ferme « Agri Togo », partager avec elle
la vision de leur structure et implanter un bureau local de ce fonds
dans la localité.

Selon les explications de Dr Birrégah, cette action en valait la
peine, vu la souffrance et dénuement total dans lesquels il a connu ces femmes qui, plusieurs mois plus tôt, n’ont pour seul salut que les
activités champêtres. « On a voulu faire une action en dehors de Lomé
en faveur des veuves d’Agbatitoè. C’est des veuves qui sont en
souffrance. On leur avait apporté des habits, des vivres, des non-vivres et un fonds de 500.000 F cfa pour faire des activités génératrices derevenus. Nous avons fait aussi des soins grâce à l’ONG MHSD (Mouvement Humanitaire pour le Soutien aux Déshérités) pour pouvoir détecter la tension, le diabète qui sont aujourd’hui des fléaux qui abrègent la vie des veuves. C’est donc une graine qu’on a semé, et on souhait que ça prenne corps pour que les veuves d’Agbatitoè et les environs de Notsè puissent vivre dans la joie, dans la paix », a indiqué Dr Birrégah.


Cette volonté de partager avec ces dernières la lutte que mène le
FONDAVO s’est manifesté par l’idée de la mise sur pied d’un bureau local de ce fonds. Selon les déclarations du président fondateur du FONDAVO, «c’est un bureau du FONDAVO à mettre en place pour gérer les dons qu’on a fait, pour mettre en place les groupements pour les micro-finances qui sont en train d’être mises en place pour que les veuves se prennent en charge.

Quand nous aurons des réunions à Lomé, ce bureau fera le
déplacement comme ça nous allons travailler en synergie avec les veuves d’Agbatitoè et les environs de Notsè ». Il n’a pas manqué d’appeler ces femmes à chercher dans leurs activités quotidiennes la présence de Dieu, comme lui-même il le fait depuis qu’il s’est engagé dans la lutte pour la dignité des veuves, depuis déjà 20 ans.
Partenaire du FONDAVO, l’ONG MHSD pour sa part a offert à ces veuves
des séances de dépistage gratuit de diabète et la prise de tension.

Selon le premier responsable de cette ONG, Augustin Adédjé, leur
accompagnement au FONDAVO se justifie par la nécessité pour tous et
chacun d’ « être en bonne santé pour pouvoir vaquer à ses occupations».

Toujours d’après lui, il a été «découvert certains cas positifs»
qu’ils vont « prendre en charge». Les bénéficiaires n’ont pas manqué de témoigner leur reconnaissance au FONDAVO et ses responsables pour ces gestes en leur faveur.

G.K, Lomé

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