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Secteur agricole dans l’espace CEDEAO: Lomé abrite une réunion annuelle des experts du comité technique ministériel spécialisé dans les domaines comme l’Agriculture, l’environnement et en eau
Publié le mercredi 25 septembre 2013  |  icilome


© aLome.com par R K
44e réunion des gouverneurs des banques centrales de la CEDEAO au Ghana
Jeudi 25 juillet 2013. La 44e réunion des gouverneurs des banques centrales de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se tient à Accra au Ghana. Laquelle a été présidée par le gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, président du Comité des gouverneurs des banques de la sous-région.


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Togo - Lomé, la capitale togolaise abrite depuis ce mardi et ce jusqu’au 27 septembre 2013, une réunion annuelle du comité technique ministériel spécialisé en Agriculture, environnement et en eau dans l’espace CEDEAO. Cette réunion se veut un bilan sur le chemin parcouru dans la mise en exécution des programmes nationaux d’investissement dans le cadre de la politique agricole de la CEDEAO.
A en croire le commissaire chargé de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau de la CEDEAO, Marc Lapdoni ATOUGA, des objectifs ont été assignés par les chefs d’états et de gouvernement dans le cadre de son exécution, raison pour laquelle, il urge que les pays de l’espace s’arrêtent un moment pour faire une évaluation, des autocritiques afin de voir ce qui marcher ou pas.

"Nous devons à chaque fois, faire des points chaque année pour savoir où sommes-nous, quels sont les problèmes auxquels nous faisons face afin de continuer, car si vous avez un objectif à atteindre, vous devez savoir comment les atteindre. Ici c’est la réunion annuelle du comité-agriculture-environnement et ressources en eau où nous faisons un examen des programmes nationaux et des programmes régionaux dans le cadre de la politique agricole pour faire des recommandations aux ministres de l’agriculture et les recommandations seront soumis aux chefs d’états", a déclaré Lapdoni Atouga.

Qu’est-ce que le paysan lambda peut attendre d’une telle réunion sur ses efforts en matière agricole?

Cette interrogation est celle qui préoccupe les organisations paysannes. Le directeur exécutif du Réseau des organisations paysannes de producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), a dans son intervention, décliné les attentes du monde paysan au terme de cette réunion.

Les réseau ont exprimé leurs préoccupations en trois points majeurs : -la nécessité de reconnaître et de soutenir les Exploitations familiales comme modèle de production probant pour relever les défis de l’agriculture ; la nécessité de considérer le développement d’un marché régional fonctionnel rémunérateur pour les paysans et assurant l’accès des populations aux denrées alimentaires, comme un point de mire des efforts d’investissement dans le secteur agricole et le souci d’assurer toujours une cohérence des interventions externes et des politiques sectorielles avec l’ECOWAP

Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a salué le choix porté sur la capitale togolaise, pour abriter une telle réunion de haut niveau.

Selon lui, il était important de marquer un arrêt pour faire le point des actions qui ont été menées. Il est question aussi de situer l’opinion pendant les deux ou trois ans d’exécution des programmes, d’évaluer des résultats que nous avons engrangé alliés avec les objectifs globaux que nous sommes fixés.

La réunion vise-telle à identifier les goulots d’étranglements auxquels les pays exécutant le programme font face pendant les deux ou trois ans, échanger les expériences au niveau de chaque état pour voir comment agir dans le temps pour que les objectifs qui ont été définis puissent être atteint d’ici 4 voire 5 ans. La commission des experts s’est réunie aujourd’hui à Lomé pour peindre ce tableau mais en même temps faire des propositions sur les approches de solutions susceptibles de propulser les pays en avant en termes d’accroissement de la production et en termes d’accroissement économique.

En février 2011, le Togo avait lancé le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA). Le PNIASA a pour objectif central de relancer l’agriculture togolaise et de lui permettre de contribuer davantage à la croissance économique du pays.

Le PNIASA est un processus qui a un objectif, celui d’améliorer la sécurité alimentaire de la nation, d’accroître la valeur ajoutée de l’agriculture et mieux d’équilibrer la balance commerciale, en réduisant les importations tout en augmentant les exportations et surtout, améliorer le revenu des producteurs. Selon nos analyses, lorsqu’on investit 1.000 francs CFA dans le secteur de l’agriculture, on a deux fois plus d’impacts sur la réduction de la pauvreté. Les partenaires techniques et financiers sont persuadés que le Togo est aujourd’hui capable de relever les défis qu’ils s’est donnés pour sortir une large partie de la population de la pauvreté.



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