Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article




  Sondage


 Autres articles


Comment

Sport

5è journée des éliminatoires Brésil 2014 Le « Togo story » continue
Publié le samedi 15 juin 2013  |  L'Alternative


© AFP par AHMUD TURKIA
Football/ Eliminatoires Mondiale 2014: les éperviers battus par la Libye 0 à 2
Vendredi 14 Juin 2013. Libye.Tripoli. En match comptant pour la 5e journée des préliminaires de la Coupe du monde la FIFA, Brésil 2014.L`equipe nationale perd face à la Libye par 0 à 2


 Vos outils




Les Eperviers caressent le rêve de la participation du Togo à la 20ième Coupe du monde de la Fédération internationale de football association (Fifa). Après un début médiocre dans la course à la qualification, le Togo s’est relancé dans le groupe I en battant dimanche 9 juin dernier les Lions Indomptables du Cameroun 2-0 au stade de Kégué. La dynamique de victoire ne pourrait se poursuivre, car les problèmes risquent de plomber l’envie des joueurs.

Beaucoup ne pensaient pas que les Eperviers du Togo pouvaient tenir la dragée haute aux Lions Indomptables, même dans leur état de somnolence. Mais ils ont démenti ceux-là et lavé ce qu’ils considèrent comme l’affront de la rencontre aller 1-2. En quatrième journée des éliminatoires du Brésil 2014, le Togo a gagné le Cameroun 2-0. Du coup, il s’est relancé dans la course aux play-offs qualificatifs pour la Coupe du monde 2014. Alors qu’auréolés de la victoire sur les Lions, les joueurs comptaient faire un score au cours de la cinquième journée en Libye de telle sorte à rester dans la même dynamique, des problèmes réduisent leurs chances.



L’insécurité autour du match Libye-Togo

Le Togo se déplace en Libye pour affronter les chevaliers de la Méditerranée, dans le match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires. Mais l’insécurité qui règne dans ce pays fait peur à certains joueurs togolais. Prévu initialement pour se dérouler à Benghazi, ville rebelle où des affrontements entre une brigade d’ex-rebelles et des manifestants anti-milices sont quotidiens, la Fifa a délocalisé le match dans la capitale Tripoli. « En raison de la situation à Benghazi, le match entre la Libye et le Togo dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 se déroulera le 14 juin au Tripoli Stadium de Tripoli, à 18h00 (heure locale) », communique-t-elle. En dépit de ce changement de stade, certains joueurs togolais sont toujours hantés par les mauvais souvenirs de l’attentat de Cabinda de 2010 au cours duquel la délégation togolaise a perdu le journaliste Stan Ocloo et l’entraîneur Amélété Abalo et enregistré des blessés graves. « Si le match est là-bas, je ne ferai sûrement pas le déplacement […] Jouer un match de football dans un climat d’insécurité, mettre ma vie en péril pour ça, ça n’en vaut pas la peine, je pense. Et plusieurs personnes du groupe sont dans le même état d’esprit que moi », a confié Serge Gakpé à Rfi. D’autres comme Alaixys Romao et Jonathan Ayité ont mis leur menace à exécution et sont depuis lundi rentrés en France.

Sur le sujet, la Fédération togolaise de football (Ftf) a envoyé un courrier à la Fifa pour demander que le match soit délocalisé dans un pays tiers, en vain. A en croire une source, la Fifa aurait pu accéder à la demande du Togo si la Ftf avait envoyé le courrier à temps avec des arguments qui plaident en sa faveur. Toujours est-il que l’instance mondiale ne compte pas revenir sur sa décision. Comme pour dire: « le vin est tiré, il faut le boire ».



Une nouvelle page du « Togo story » s’ouvre

Il est certes vrai que la sélection togolaise est diminuée en raison du départ du métronome Alaixys Romao et de l’attaquant Jonathan Ayité avant d’affronter la Libye. Finalement résignée à suivre le « diktat » de la Fifa, la Fédération togolaise de football, selon les informations, avait prévu le départ de la délégation au mercredi 12 juin dans l’après-midi. Mais c’est alors que les sempiternels problèmes de primes ont refait surface.

En effet, les joueurs sont revenus sur le non payement des primes de victoire du match amical disputé le mercredi 5 juin à Bata contre la Guinée Equatoriale. C’est ce qui justifie le boycott des deux dernières séances de l’entraînement précédant la date du départ normalement fixée au mercredi. Les joueurs conditionnent leur départ par le payement de ces primes. Comme si cela ne suffisait pas, c’est Didier Six qui entre dans la danse en exigeant à son tour le payement des frais de voyage des missions qu’il aurait effectuées en Europe pour rencontrer certains joueurs. Frais estimés à soixante-dix (70) millions F Cfa.

La perfidie des joueurs togolais

Les joueurs togolais semblent ne pas être conséquents envers eux-mêmes. Au lendemain du match amical contre les Lions de l’Atlas, le capitaine Emmanuel Adébayor est monté au créneau pour dénoncer le flou qui a entouré la négociation de cette rencontre amicale internationale disputée à Marrakech. Alors que la Fédération marocaine de football a dit avoir versé une somme suffisante pour le payement des primes aux Eperviers, certains membres de la Ftf ont trouvé l’ingénieuse idée de dire le contraire aux joueurs. Ce mensonge a créé des problèmes que tout le monde connaît. Le plus scandaleux dans la résurgence des problèmes de primes est que ceux qui se sont ligués contre Emmanuel Adébayor et ses soutiens au lendemain de la sortie médiatique de « Tovia » sont aujourd’hui les fers de lance des menaces de boycott du match contre la Libye, pour les mêmes motifs. La perfide est le propre de ceux qui oublient vite le passé, dit-on souvent.

Que l’on exige que le match contre la Libye soit délocalisé dans un pays tiers, cela se comprend. Mais que l’on exige le payement d’une quelconque prime avant de faire le déplacement se comprend difficilement, d’autant plus que c’est ce que les « convertis » reprochaient à leur capitaine il y a pas longtemps, cela laisse à désirer. La Ftf ne tient jamais parole parce qu’elle est soutenue par certains joueurs dans ses magouilles. Lorsque l’on est trahi pour la première fois, c’est la faute à celui qui a trahi. Mais pour la deuxième fois, c’est la faute à soi-même.

Fabrice KA

 Commentaires