Le Togo importe annuellement entre 30.000 et 40.000 tonnes de viande pour faire face à une consommation locale estimée à 70.000 tonnes. La note est salée. C’est pour cette raison que le gouvernement, aidé par la Banque mondiale, a entrepris de soutenir le secteur de l’élevage des animaux à cycles courts tels que les ovins, les caprins et les volailles.
Le ministre de l’Agriculture, Ouro-Koura Agadazi, a remis samedi des géniteurs améliorés à des éleveurs de la localité d’Agbélouvé (85 km de Lomé). Ils sont censés accélérer la reproduction
Une opération similaire avait eu lieu l’année dernière et se poursuivra en 2014.
L’objectif, à terme, est de réduire significativement les importations.
L’élevage est la seconde source de revenu des populations rurales et représente 16,4% du PIB agricole et 6,73% au PIB national.