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TOGO: Saisine de l’essence frelatée à Kodjoviakopé / Tirs de gaz lacrymogènes contre jets de pierre
Publié le jeudi 28 aout 2014  |  togosite.com


© aLome.com
La repression sauvage de la manifestation du CST


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Du rififi entre les vendeurs d’essence frelatée et les forces de l’ordre ce mardi 26 août 2014 dans le quartier Kodjoviakopé à quelques encablures de la frontière Togo-Ghana.

Le gouvernement togolais a interdit la vente de l’essence frelatée
communément appelée ‘’Boudè’’. Mais, certains commerçants continuent de vendre ce produit au bord des rues.

Ce mardi, le quartier Kodjoviakopé a reçu la visite des forces de
l’ordre, qui ont procédé à la saisine des essences frelatées. Les
vendeurs, ne voulant pas obtempérer, il y a eu des tirs de gaz
lacrymogène contre les jets de pierre.

«On était en pleine circulation et on a entendu les tirs de gaz
lacrymogène, paraît-il que les policiers sont venus prendre les
carburants. Mais, les jeunes n’ont pas voulu céder. On voit les pneus
brûlés sur les routes », a déclaré un témoin.


Dans le quartier, il y eut une grande débandade et les jeunes vendeurs
ou non s’en sont pris aux agents de sécurité en leur lançant toute sorte de projectile, y compris les bouteilles contenant le produit interdit de vente dans la rue. En réponse, le gaz lacrymogène a plu dans tous les sens.

Pour les jeunes, il s’agit d’une situation inconfortable, car, n’ayant
pas d’autres sources de revenus, ils vendent l’essence pour joindre les deux bouts.

"J’ai reçu une formation en haute couture, mais je n’ai pas
d’atelier. C’est avec la vente du Boudè que j’ai acquis depuis une
semaine un local pour m’exercer. Maintenant, j’ai besoin de badigeonner la salle, d’acheter une table et une chaise. Où vais-je trouver des moyens si je ne plus vendre l’essence ?", a raconté furieux un jeune essoufflé après la course poursuite avec les forces de l’ordre.

Pour un agent de sécurité : "les jeunes doivent comprendre que nous
n’avons rien contre eux. C’est pour leur sécurité que nous avons été
déployés pour éviter les accidents et autres désagréments causés par
l’essence mal manipulée. Qu’ils comprennent, c’est tout."


Rappelons que le phénomène de vente de "Boudè" s’est accentué depuis que le prix de l’essence à la pompe a augmenté.


PA lunion

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