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Affaire de détournement des avoirs des clients d’ecobank-Togo Quelques élements de preuves de la cabale ourdie contre jonathan fiawoo (par Dimas DZIKODO)
Publié le lundi 8 septembre 2014  |  icilome


© Autre presse par DR
Jonathan Fiawoo, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT)


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Togo - * Sa détention ne respecte aucune logique juridique La détention somme toute arbitraire de Jonathan Fiawoo, à l’aune des éléments de preuves contenus dans les documents en notre possession dans cette affaire de détournement des avoirs des clients d’Ecobank-Togo, pousse notre rédaction à partager avec l’opinion certains documents de haute portée pouvant éclairer sa réligion dans cette tragi-comédie que joue les responsables d’Ecobank-Togo qui mettent tout en œuvre et en branle en vue obtenir la tête du Président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Togo. Cette détention constitue le summum des moyens de pression qu’utilisent Ecobank-Togo et ses tentacules pour faire plier Jonathan Fiawoo: lui infliger la pire des humiliations pour le faire céder. Or dans le Procès verbal n*185/04/DGPN/DCPJ du 25 Avril 2014, demoiselle Elvire, qui venait d’être arrêtée le même jour sans avoir la possibilité de discuter avec qui que ce soit ni de peaufiner une quelconque stratégie de défense, et au moment même où son compagnon Jonathan Fiawoo ne savait pas qu’elle était dans les mailles de la police judiciaire, ( puisqu’il l’apprenait vers 20h selon un Commissaire de Police qui l’avait informé alors que la déposition est faite peu après 15h) reconnaissait sa seule et unique responsabilité dans cette affaire avant de décrire son mode opératoire. Lisez plutôt:


PROCES-VERBAL
PV N° 185 /DGPN/DCPJ du 25 avril 2014-08-27
L’an 2014 et le cinq avril à douze heures vingt minutes, nous, DEDJI
Messan Awoh, Commissaire Divisionnaire de Police, Directeur Central de la Police Judiciaire à Lomé et y résidant. Officier de Police
Judiciaire ; agissant en cette qualité conformément aux dispositions
des articles 15 et suivants du Code de procédure pénale. Nous trouvant au service, poursuivant l’enquête dans les mêmes formes ; entendons la nommée GRUNITZKY Ablavi Ayoka qui nous déclare se qui suit :

SUR SON IDENTITE
« Je me nomme GRUNITZKY Ablavi Ayoka. Je suis née le 20 septembre 1960 à Lomé (P/Golfe). Je suis fille de feu NicolasGRUNITZKY et de Laure
BRETT. Je suis togolaise de race et de coutume Anah, de religion
Chrétienne. Je suis célibataire sans enfants. Je suis cadre de banque,
employée à ECOBANK, demeurant à Lomé, quartier Ahanoukopé, maison
située à 7 rue des cocotiers, maison NicolasGRUNITZKY, répondant au
tél :.......... Je n’ai jamais fait la prison ni exercée le service
militaire ».

SUR LES FAITS
« Je suis comme je l’ai dit précédemment employée à la banque ECOBANK, et chargée des comptes et plus précisément des comptes des clients. C’est ainsi que le 11 septembre 2008, la nommée DUSSEY Corine, cliente à la banque, a acheté des actions à hauteur de cinquante millions (50.000.000). Ensuite, elle a ordonné un virement de son compte pour l’achat. Le virement au lieu de passer sur ce compte est passé sur le compte d’un autre client, notamment de la société Omnium des Services du Togo (OST). Et un autre ordre de virement a été donné à partir de ce compte en faveur du nommé FIAWOO Jonathan. Par ailleurs en 2010, elle a voulu faire un placement à hauteur de cent soixante six millions (166.000.000) FCFA. J’ai procédé à la même opération en virant ladite somme sur le compte de la société OST et ensuite sur le compte de M. Jonathan FIAWOO et de la nommée MENSAH-ASSIAKOLEY Dodji.

Questions : Est-ce que c’est votre cliente qui a ordonné le virement
de toutes ces opérations en faveur des deux bénéficiaires ?
Réponse : Non.

Questions : Est-ce que votre hiérarchie était informée de toutes ces
opérations ?
Réponse : Non

Questions : Est-ce que votre déontologie autorise ces genres d’opérations ?
Réponse : Non

Questions : Comment peut-on qualifier ces opérations ?
Réponse : C’est de la fraude

Questions : Pour quel intérêt vous avez posé ces actes ?
Réponse : Je voulais spéculer sur ces fonds et les reverser après.

Questions : Comment se fait-il que la nommé DUSSEY Elom Adjovi n’ait
jamais reçu de relevés bancaires ?
Réponse : Je ne saurais en donner les raisons. Je ne suis pas chargée
de distribuer les relevés de nos clients. Seulement, je sais qu’elle
venait consulter son compte régulièrement à mon niveau. Et je tiens à
rappeler que, quand elle vient pour la consultation de son compte,
elle n’a que les mouvements de son compte épargne et non pas de ceux du placement et des actions.

Questions : Nous avons un document attestant que Mme DUSSEYElom Adjovi
avait notifié à la banque un changement d’adresse que vous avez visé
vous-même. Comment peut-on comprendre qu’elle ne soit pas émettrice de cette lettre ?
Réponse : Je ne saurais y répondre moi aussi.

Questions : Quel drôle de coïncidence alors ? Est-ce que l’objectif de
ce changement n’avait pour but de ne pas attirer l’attention de Mme
DUSSEY sur vos opérations frauduleuses ?
Réponse : Moi non, puisqu’elle venait tout le temps prendre ses relevés.

Questions : Est-ce que M. Jonathan FIAWOO était informé de ces fraudes ?
Réponse : Non

Questions : Comment avez-vous opéré dans ce cas, puisque les archives de la banque révèlent qu’il a donné des ordres de virements ?
Réponse :C’est moi qui ai ordonné le virement en imitant les
signatures de M. Jonathan FIAWOO et de Mme DUSSEY.
Je n’ai rien d’autres à dire seulement que je ne savais pas dans quoi
je me suis mis. Je voulais juste régulariser ma situation au Port.

Questions : Avez-vous des complices à l’intérieur de la banque ?
Réponse : Non
Questions : Comment avez-vous réussi à faire des retraits sur le
compte du nommé Jonathan FIAWOO sans que la banque l’en avise d’autant puisqu’il s’agit de grandes opérations ?
Réponse : En tant que chargée de comptes, je suis habilitée à viser, à
confirmer un chèque pour le paiement. Une fois confirmé et visé, le
chèque va en opération pour avoir une visite de sortie de caisse.

Questions : Qui se présentait alors à la caisse pour l’encaissement ?
Réponse : Je faisais un chèque au porteur.

Questions :Où avez-vous trouvé le chéquier ?
Réponse : J’avais le chéquier du nommé FIAWOO en ma possession moi.

Questions : Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Réponse : Je n’ai plus rien à ajouter.
Après lecture faite, l’intéressée persiste et signe avec nous le
présent acte à quinze heures quarante minutes sans faire d’objections
ni remarques.

GRUNITZKY Ablavi Ayoka

Mais dix-sept (17) jours après cette déposition, Elvire Grunitzky
ravale ces déclarations contenus dans ce procès verbal en affirmant ce qui suit: ‘’ J’ai adopté une logique au début de cette affaire, celle
d’endosser seule la responsabilité des faits, car il (Jonathan Fiawoo)
m’a rassuré de sauver ma tête si je l’aidais à sauver en premier lieu
la sienne. Je persiste qu’il est totalement impliqué dans ces
malversations et en est le bénéficiaire.’’

Et comment et pourquoi en est-on arrivé là?

La réponse restée un mystère depuis un bon bout de temps a jailli,
lorsque par non respect de son engagement de payement d’honoraires, le premier avocat d'Elvire Grunitzky s’est déconstitué, en adressant une
lettre sèche à son frère l’architecte, dans laquelle des révélations
troublantes ont permis de comprendre le mystère de ce volte-face de
celle qui, dès son arrestation, étant donné qu’elle était isolée de
tout contact externe et complice, a dû se rechigner à dire la vérité
rien que la vérité. Il ne pouvait en être autrement.
Dans cette lettre de cet avocat dit qu’Elvire Grunitzky est une
véritable menteuse. ‘’Vous avez des problèmes avec la vérité. Vous
dites une chose le matin et son contraire le soir’’ lui écrivait-il
sèchement. Cela veut tout dire. Mieux encore, dans cette si longue
lettre, l’avocat, pourtant un parent-allié à Elvire Grunitzky, très
dépité précisait que, lorsque cette dernière était gardée à la
Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) puis à la Clinique
Alpiah, lui l’avocat et son frère Roger Grunitzky avaient passé des
nuits blanches pour échafauder des plans de sortie pour elle. ‘’Et
lorsque tu était dos au mur, complètement désespérée, prête à brader
tes biens pour rembourser à la banque ce que tu lui dois, c’est moi
qui t’avait aidé à renverser la tendance juridiquement, auprès des
médias et au sein de l’opinion’’ écrivait cet avocat à Elvire
Grunitzky avant de préciser plus loin qu’à sa place, c’était plutôt
lui qui est parti voir le Directeur général de la Banque pour la
sauver, en quelque sorte, d’affaire. Et il apparait clairement que
c’est sur son lit d’hôpital que la stratégie de défense lui a été
peaufinée par ses proches y compris par son tout premier avocat. Ce
qui explique que le revirement ait pris 17 jours pour être élaborée.
Les révélations contenues dans la lettre de cet avocat a mis à jour un
complot ourdi par sa famille et Ecobank pour faire porter le chapeau à
Jonathan Fiawoo et sauver Elvire Grutnitzky d’affaire, la banque
voulant aussi celui qui pourra être plus solvable dans ladite affaire
mais aussi voulant trouver une responsabilité externe en vue de
préserver la notoriété indispensable à la survie d’une banque et
bénéficier de la réparation de son assureur.

La détention comme summum des moyens de pression.

La mise sous mandat de dépôt actuellement de Jonathan Fiawoo ne
respecte aucune logique juridique et procédurale, si ce n’est l’ultime
moyen de la banque pour le faire céder pour permettre à cette
institution financière pourrie de l’intérieur, de redorer son blason
ternie peut-être à jamais en tout cas, sous le DG Didier Alexandre
Correa. Car selon nos informations, aucun élément nouveau n’est apparu dans le dossier qui peut nécessiter et rendre la détention de Jonathan Fiawoo indispensable pour la manifestation de la vérité. La liberté c'est la règle et la détention l'exception. Et chaque détention avant procès doit viser a protéger la manifestation de la vérité, ou a
empêcher l'inculpé de s'échapper du pays, et non a punir avant tout
procès. La situation dans ce dossier est claire et se situe à deux niveaux.

D’un côté une voleuse invétérée, multirécidiviste au sein de la même
banque, a détourné les avoirs des clients de la banques dans
l’exercice de sa fonction, ce qu’elle avoue sans honte. Une
responsabilité personnelle face à Ecobank-Togo et une responsabilité
de cette banque face au clients. De l’autre côté, la kleptomane,
protégée par ses employeurs qui veulent sauver la face de leur
institution, décide de mettre en cause l’une des victimes ( plus de
500 Millions CFA de DAT volé à Jonathan Fiawoo dans cette affaire)
dont elle s’est servie les comptes bancaires pour ses transactions
frauduleuses, comme l’instigatrice de cette fraude.
Pour la kleptomane-voleuse, qui a toujours utilisé ces méthodes par le
passé pour détourner les avoirs des clients ( elle s'était mêlée a
plusieurs autres affaires sulfureuses par le passé et celle
actuellement d’un héritier qu’elle aurait complètement spolié de son
héritage est sur le tapis nous y reviendrons), la question ne se pose
même pas. Sa mise en liberté heurte les bonnes consciences et démontre comment des mains puissantes et haut perchées la protège. Elle doit en principe être au gnouf.
Mais pour sa victime qu’elle met en cause et qui nie en bloc les
faits, c’est parole contre parole. Et dans de pareils cas, il y a
doute. Et le doute profite à l’accusé selon le principe juridique en
la matière (In dubio pro reo, diront les Latinistes). Pour autant,
l’affaire est pendante devant le Cabinet du Juge d’instruction. Si ce
dernier, qui a l'obligation de l'instruire à charge et à décharge
pense qu’il y a suffisamment de preuves palpables et irréfutables qui
prouvent l’implication de cette victime transformée en coupable,
qu’il prenne une ordonnance pour renvoyer l’affaire devant une chambre correctionnelle pour un jugement équitable. Car Jonathan Fiawoo, depuis son inculpation, s’est toujours mis à la disposition de la
justice togolaise et n’a, en aucun moment, violé le contrôle
judiciaire. Dans ce cas, rien ne rend indispensable sa détention pour
la manifestation de la vérité. Il a jusqu’alors présenté tous les
gages de confiance qu’il peut comparaitre librement en jugement.
Si la banque, au cours d’un procès juste et équitable, est arrivé à
fournir des éléments de preuves l'impliquant dans cette affaire et si
sa responsabilité est établie, on peut le déposer sans que personne ne
crie haros sur baudet. Mais, ce qui se passe actuellement où il est
mis sous mandat de dépôt sur simple déclaration d’une récidiviste
notoire, réputée menteuse avec une moralité très douteuse, qui à son
insu, se servait de ses comptes bancaires pour ses opérations
frauduleuses, ne peut avoir que pour simple explication, la pression
de la banque pour faire plier Jonathan Fiawoo. Il ne peut y avoir
d’autres explications si ce n'est pas aussi celle dune volontés de ses
adversaires hommes d'affaire de l'écarter de l'élection à la Chambre
du commerce. Affaire à suivre.

Dimas DZIKODO
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