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Indispensable relance du processus des Réformes institutionnelles et constitutionnelles/Faure Gnassingbé interpellé par des hommes d’Eglise
Publié le jeudi 2 octobre 2014  |  Le Télégramme du Togo


© aLome.com par Parfait
L`église Saint Augustin d`Amoutive


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Togo - Le Togo va à la présidentielle au plus tard au début du mois de mars 2015. A moins de six mois de cette joute électorale, les réformes institutionnelles et constitutionnelles recommandées par l’APG, signé depuis août 2006 et devenu la bible de la politique togolaise, ne son toujours pas pour une importante partie mises en œuvre, du moins à en croire l’opposition togolaise.

Trois mois après l’échec du nouveau processus qui a fait passer les acteurs par de nouvelles discussions puis des séances à l’Assemblée nationale, et un vote au bout de l’exercice soldé par un rejet pur et simple du projet de loi des réformes par les députés de la majorité présidentielle, UNIR, trois Eglises à savoir, l’Eglise Catholique au Togo, l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo et l’Eglise Méthodiste du Togo montent au créneau et appelle les acteurs à la « relance du processus des réformes institutionnelles et constitutionnelles ».

Si la Conférence des Evêques du Togo, le Bureau Exécutif de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo et le Comité Exécutif de l’Eglise Méthodiste du Togo constatent « que l’absence de confiance et l’intransigeance des uns et des autres n’aient pas permis d’aboutir à l’adoption du texte de loi vivement attendu par les Togolais », ces trois entités « considèrent cette rebuffade essuyée par le peuple comme un regrettable recul enregistré dans l’engagement pris par les mêmes acteurs d’une part depuis plus de huit ans dans le cadre de l’APG, et, d’autre part, depuis plus de deux ans dans le processus de mise en œuvre des recommandations de la CVJR ». Le regret des trois structures qui pilotent un grand nombre de fidèles chrétiens du Togo est encore plus grand quant elles « observent enfin que depuis le 30 juin, aucune autre démarche n’est entreprise pour trouver une issue à cette question capitale pour l’avenir de notre Pays ».

Ainsi, au travers d’un appel conjoint lancé hier mercredi1er octobre, ils disent respecter les positions exprimées par les diverses formations politiques représentées ou non à l’Assemblée Nationale, mais demandent au Chef de l’Etat, au Premier Ministre et à son Gouvernement, au Président de l’Assemblée Nationale, à tous les députés et à tous les responsables de l’opposition togolaise, de prendre « une nouvelle initiative visant à réexaminer les questions introduites auprès de l’organe législatif de notre Pays en vue d’y trouver une issue plus positive ».

Quant au peuple togolais et plus particulièrement les fidèles chrétiens, ils sont conviés à taire toutes les autres considérations partisanes et égoïstes, à s’unir en prière pour implore la grâce de Dieu, « afin de faire avancer la démocratie et permettre à l’élection présidentielle de 2015 de se tenir dans un cadre serein, paisible, juste et équitable ».

Le document de cet appel est signé pour la Conférence des Evêques du Togo par son vice-président, Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, pour le Bureau Exécutif de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo Vice-Président Modérateur Pasteur Sename Mensa Avinou et pour le Comité Exécutif de l’Eglise Méthodiste du Togo par son président Pasteur Comlansan Charles Klagba-Kuadjovi.

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