Edem Kodjo et la Fondation Pax Africana s’engagent dans le combat pour sauver l’Aitv

Diplomatie

Publié le lundi 10 novembre 2014 | Agence Ecofin

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M. EDEM KODJO a pris la parole au nom de l’Association des Amis de Mgr DOSSEH-ANYRON pour remercier le Chef de l’Etat et la famille GABA en particulier

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Aitv vient de recevoir un autre soutien de poids : celui de la Fondation Pax Africana, présidée par Edem Kodjo, ancien Secrétaire général de l’Oua, ex-Premier ministre du Togo, membre fondateur de la Cedeao et membre du Groupe des Sages de l’Union africaine.

La fondation a commis une déclaration ce 3 novembre 2014 pour appeler au sauvetage de l’Aitv, l’Agence internationale d’images de télévision, spécialisée sur l'actualité africaine et le Proche-Orient. Depuis sa création en 1986, elle est devenue une référence en matière d’informations sur l’Afrique.

« Assister les bras croisés à la disparition d’Aitv consisterait pour l’Afrique à se priver d’une considérable banque d’informations crédibles, objectives et utiles à toute décision, sur les faits et gestes des Africains des deux sexes dans les secteurs politique, économique et social », écrit la Fondation Pax Africana.

Elle souligne l’importance de l’Aitv qui totalise plus de 20 000 heures d’images de reportages et de magazines en français, anglais et arabe sur l’Afrique contemporaine. Même s’il ne s’agit pas d’une agence africaine, il faut se mobiliser pour la sauver. C’est pourquoi la fondation dit qu’elle se joint à la mobilisation engagée depuis un an pour appeler le groupe France Télévisions de ne pas liquider l’agence.

En octobre dernier, des intellectuels africains (journalistes, artistes, politiques, hommes de lettres, etc.) ont adressé une correspondance au président sénégalais, Macky Sall, dont le pays s’apprête à abriter le 15ème Sommet de la Francophonie. Ce dernier a été appelé à mener le plaidoyer auprès de ses pairs pour empêcher la fermeture de l’Aitv.

Pour la Fondation Pax Africana, la menace de disparition qui pèse sur cette agence d’information rappelle toutefois aux décideurs africains que « leur continent a largement les moyens de se doter d’une Aitv version africaine, financée par et pour les Africains, sur des ressources mobilisables qui sont à la portée du continent ».

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