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La Francophonie cherche le successeur d’Abdou Diouf à Dakar/«Election, virus Ebola, respect de la constitution...»
Publié le dimanche 30 novembre 2014  |  Horizon news


© Autre presse par DR
Les chefs d`États de la Francophonie ont tenue une première séance de travail
Samedi 29 Novembre 2014. Dakar - Les chefs d`État présents au XVe Sommet de la Francophonie ont eu une séance de travail après la cérémonie officielle d`ouverture.


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Plus de 35 chefs d'État et de gouvernement se réunissent samedi à Dakar pour désigner un successeur au Sénégalais Abdou Diouf à la tête de la Francophonie, lors d'un sommet dominé par les alternances politiques en Afrique et le péril Ebola.

Les pays membres de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) vont devoir trancher d'ici dimanche entre cinq candidats en lice et aucune tête d'affiche, même si le président français François Hollande a loué avant son départ les qualités de la seule candidate non africaine et seule femme, la Canadienne d'origine haïtienne, Michaëlle Jean.


Le président togolais Faure Gnassingbé arrivé ce matin à Dakar pour assister au sommet de la Francophonie rencontrera à 15h son homologue français, François Hollande, pour parler de la lutte contre le virus Ebola.

M. Gnassingbé a été désigné par la Cédéao comme coordinateur du processus de riposte et d’éradication du virus en Afrique de l’Ouest.


Devant ses pairs, le président français François Hollande a cité en exemple samedi, au sommet de la Francophonie à Dakar, les élections en Tunisie et le changement au Burkina Faso, réitérant son avertissement aux dirigeants qui voudraient se maintenir "en violant l'ordre constitutionnel".

"La Francophonie est soucieuse des règles en démocratie, de la liberté du vote, du respect des lois constitutionnelles et de l'aspiration des peuples, de tous les peuples à des élections libres", a assuré M. Hollande.

"C'est ce qui vient de se passer en Tunisie", a-t-il poursuivi, saluant ce pays comme "une belle illustration" et "un exemple de réussite du Printemps arabe".

"Cette transition doit également servir de leçon: là où les règles constitutionnelles sont malmenées, là où la liberté est bafouée, là où l'alternance est empêchée, les citoyens de ces pays trouveront toujours dans l'espace francophone le soutien nécessaire pour faire prévaloir la justice, le droit et la démocratie", a lancé le président français.

Il a également cité "la belle démonstration" du peuple burkinabè qui a chassé du pouvoir le président Blaise Compaoré, poussé à la démission le 31 octobre par un soulèvement populaire et la pression de la France.
"Ce qu'a fait le peuple burkinabè doit faire réfléchir ceux qui voudraient se maintenir à la tête de leur pays en violant l'ordre constitutionnel", a averti M. Hollande, insistant sur ce thème évoqué à plusieurs reprises ces derniers jours à l'approche du sommet.

Ce pays doit maintenant "maîtriser le processus" de transition "et faire en sorte que des règles puissent être posées et respectées, que la réconciliation vienne", a-t-il dit.

La Francophonie (57 États membres, 20 pays observateurs) représente 274 millions de locuteurs dans le monde.

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