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Malgré Ebola et Boko Haram, l’Afrique caracole dans les fusions-acquisitions, selon Dealogic
Publié le jeudi 4 decembre 2014  |  Agence Ecofin


© aLome.com par Parfait
L’usine de fabrication de ciment, CIMTOGO.


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Alors qu'on s'achemine vers la fin de l'année 2014, un pré bilan de l'année 2014 fait ressortir de nombreux défis, comme la persistance de l'insécurité, notamment avec Boko Haram au Nigéria et à la frontière camerounaise, les Shebabs islamiques au Kenya et dans la corne de l’Afrique, la crise institutionnelle en Libye, les défis économiques au Nigéria, en Afrique du sud et en Tunisie et, parmi les faits les plus marquant, la survenance du virus de l'Ebola, qui a créé comme une vrai psychose

Ces différents faits, qui ont parfois placé le continent sous les feux médiatiques, ont caché une dynamique diamétralement opposée, celle de l’atttractivité qu’exerce la rérion sur les investisseurs du monde entier. Un fait qui est confirmé par de récentes données de la plateforme d'informations financières Dealogic, qui font ressortir que le nombre de fusion-acquisitions impliquant l’Afrique a fortement augmenté atteignant, toutes orientations confondues 827 opérations, pour un montant global de 48,3 milliards $.

La part des fusions-acquisition effectuées à l’intérieur des marchés africains a atteint entre janvier et novembre 2014, le montant de 29,22 milliards $ pour 413 opérations, alors que les opérations de fusion-Acquisition plaçant l’Afrique comme cible ont atteint en valeur 40,7 milliards $ pour un total de 730 opérations.

Rien que sur les deux dernières semaines du mois de novembre, Ecofin annonçait déjà l'entrée de l’assureur français Axa sur le marché nigérian de l'assurance avec des objectifs sur d'autres pays africains comme le Kenya ou encore le Ghana. Peu avant, c'est le groupe marocain Saham Finance qui annonçait avoir acquis l'assureur nigérian Unitrust. On peut aussi citer la double acquisition en Afrique, par le capital investisseur américain Carlyle, de Diamond Bank au Nigéria et de TiAuto en Afrique du sud. Un fait marquant aura été l'arrivée de Qatar National Bank dans le capital de la très panafricaine Ecobank Transnational Incorporated et par la suite, le sud-africain Nedbank qui a converti sa dette en actions au sein de ce groupe bancaire.


Le Maghreb n'est pas en reste avec une grosse bataille en cours en Egypte pour l'acquisition de Bisco Misr avec en première ligne le capital investisseurs Abraaj, qui affiche aussi des ambitions en Tunisie. L’investisseur Actis a finalisé l'acquisition des parts d'AES Corp dans le capital de la société nationale d'électricité au Cameroun. En Afrique du sud, de grosses transactions ont aussi eu lieu, dont la récente méga-fusion entre Coca-Cola et SabMiller qui a donné naissance au premier producteur africain de boisson gazeuse. Parmi les gros deals, on citera la récente acquisition de Pepkor par Steinhoff (5,7 milliards $) et l'acquisition des tours d'Airtel au Nigéria par American Tower (1,2 milliards $);

La liste est longue et la dynamique profonde. De nombreuses banques ont annoncé des repositionnements de leurs branches investissements sur des marchés situés en dehors de l'Afrique du sud. Nedbank a fusionné ses branches corporate et investissement, Standard Chartered Bank se redéploie en Afrique et Barclays Africa attend beaucoup de ses marchés africains en dehors de l'Afrique du sud. Malgré ce volume toutefois, il faut faire avec une Afrique disparate. L’Afrique du sud reste le principal pôle d'attraction.

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