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La nécessité d’un certificateur de l’ONU dans le processus électoral togolais
Publié le mercredi 10 decembre 2014  |  Corps diplomatic Togo


© Autre presse par DR
Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon


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L’histoire du pays délibérément déformée, devra, être redressée; et ainsi faire justice au seul et unique réel Président de la République que le Togo ait jamais eu, parce qu’issu de véritables élections libres et populaires qui aient jamais eu lieu dans le pays depuis 1958. A part Sylvanus OLYMPIO élu à la suite d’une élection transparente, crédible et acceptée par tous, aucun autre Président n’est issu d’une élection crédible et transparente. Des élections depuis la prise du pouvoir par la dynastie GNASSINGBE, n’ont jamais été régulières et transparentes. Elles font toujours l’objet de contestations suivies de violences postélectorales qui débouchent souvent sur de pertes de vies humaines. Si de telles élections organisées jusqu’alors provoquent des mécontentements du côté du peuple, c’est parce que les conditions dans lesquelles elles se déroulent ne respectent pas les règles de l’art. Le plus souvent, les dés sont pipés d’avance, puisque tous les organes qui s’impliquent dans ce processus sont caporalisés.




De tout temps, les résultats proclamés par ces institutions ne reflètent pas toujours la volonté du peuple. On susurre que les membres de ces organes succombent facilement aux espèces sonnantes et trébuchantes. C’est ainsi qu’ils tronquent les résultats des urnes contre de l’argent. Pressions financières ou trahison ? Nul ne peut comprendre leur immoralité. Mais une chose est sûre : leur comportement peu scrupuleux entraîne des morts. Et on a l’impression que ce cycle de violences n’émeut guère la Communauté Internationale qui a toujours choisi le camp du plus fort, c’est-à-dire des oppresseurs. Aujourd’hui, tout porte à croire que ces puissances tournent progressivement leurs regards vers les peuples victimes de ces régimes sanguinaires. Quand François HOLLANDE déconseille des Présidents, au terme de leurs mandats, et qui nourrissent un troisième mandat, de le faire, les consciences africaines le prennent au mot.


Et au Togo où la Présidentielle arrive à grands pas, les regards de la population se tournent désormais vers la France et ses partenaires. Quand Barack OBAMA disait à Accra que « L’Afrique n’a pas besoin des hommes forts, mais d’institutions fortes », il n’a pas tort. Cependant, comment peut-on avoir d’institutions fortes si celles-ci se trouvent dans la main des pouvoirs autocratiques ?
Au Togo, l’unique et seule solution pour remédier aux violences post électorales, est l’implication entière de l’ONU dans le processus électoral. Pourquoi pas organiser et superviser la prochaine Présidentielle, comme elle l’a fait en 1958 où feu Sylvanus OLYMPIO en tête du Comité de l’Unité Togolaise (CUT) était élu, sans contestations, premier Président de la République Togolaise.
Certains diront peut-être que le Togo n’était pas encore indépendant et qu’il était sous mandat. Seulement, ils ne doivent pas oublier, non plus, qu’en 2010, la Côte d’Ivoire était indépendante, mais la France et ses partenaires de l’ONU n’ont pas hésité à intervenir dans le processus électoral, en imposant au régime de GBAGBO, un certificateur onusien d’origine sud coréenne. Et c’est lui qui a contredit les résultats de la Cour Constitutionnelle ivoirienne qui avait déclaré le Président sortant GBAGBO vainqueur.

Dans ce cas, comme le monde est devenu un village planétaire, qu’est ce qui empêche l’ONU de jouer ce même rôle comme en 1958, pendant les élections au Togo ? Restera t-elle encore indifférente à la mascarade d’élection que prépare ce régime qui n’est pas prompte à faire les réformes tant souhaitées par son peuple ?

En tout cas, si Faure GNASSINGBE et son régime résistent aux réformes et se conforment à la Constitution toilettée de 2002, la France et l’ONU doivent prendre leur responsabilité morale, en agissant dans l’intérêt du peuple togolais. A défaut de cette solidarité, les Togolais comprendront qu’ils sont laissés à leur triste sort en étant victimes de l’inhumanisme de cette Communauté Internationale qui opte pour « deux poids deux mesures », quand il s’agit de ses intérêts.


Si tel n’est pas le cas, qu’attend alors l’ONU, pour sortir le peuple togolais de ce flou juridique qui actuellement prévaut sur la scène politique nationale, et qui, en fait, ne traduit qu’une chose : le gant est aujourd’hui différent, mais la main de fer reste la même.

Angelo G.
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