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L’Afrique devrait enregistrer une croissance de 4,6% en 2015 et 4,9% en 2016, selon l’ONU
Publié le vendredi 12 decembre 2014  |  Agence Ecofin


© Autre presse par DR
Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon


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L’Organisation des nations unies (ONU) a annoncé, dans un rapport publié le 10 décembre, que l’Afrique devrait enregistrer une croissance de 4,6% en 2015 et 4,9% en 2016. Le rapport souligne également que l’économie mondiale va continuer à se redresser au cours des deux prochaines années. Il établit les perspectives de croissance mondiale à 3,1 % en 2015, 3,3% en 2016, contre 2,6% en 2014.

La région la plus dynamique restera l’Asie de l’Est, avec une croissance prévue de 6,1% en 2015 et 6% en 2016, grâce notamment aux bonnes performances de l’économie chinoise. Les Etats-Unis devraient voir leur PIB croître de 2,8% et 3,1% respectivement alors que la situation en Europe « reste précaire, notamment dans la zone euro dont plusieurs membres sont au bord de la récession», indique le rapport. Il ne prévoit qu’une «faible amélioration en Europe de l’Ouest». La Commission européenne publiait ses propres estimations revues à la baisse la semaine dernière à hauteur de 1,1 % en 2015 et de 1,7 % en 2016. L’Amérique latine connaîtra elle aussi une «faible croissance», selon le rapport de l’ONU. Le Japon va ralentir, freiné par une baisse de sa consommation interne due à une hausse de la taxation et au resserrement du crédit.

Le léger mieux attendu de la croissance mondiale des prochaines années est cependant menacé par l’épidémie d’Ebola, le conflit en Ukraine, la faiblesse de la zone euro et la volatilité des cours du brut. «De nombreuses économies en développement et en transition sont vulnérables à un resserrement des conditions financières, une escalade des tensions géopolitiques et une aggravation de l’épidémie d’Ebola», soulignent les auteurs du rapport.

«Un autre risque réside dans l’extrême volatilité des prix du brut qui peut avoir un impact important à la fois sur les exportateurs et les importateurs», ajoutent-ils.

La crise en Ukraine a «de fortes répercussions régionales» à travers les sanctions occidentales contre la Russie, dont l’économie va stagner, indique le rapport, citant aussi parmi les «facteurs majeurs d’incertitude» les conflits en Irak, Libye et Syrie.

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