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Cinquième journée internationale de la rage : Des journalistes bien outillés ce samedi à Lomé pour mieux informer sur la maladie
Publié le dimanche 29 septembre 2013  |  Savoir News


© Autre presse par DR
Journée internationale de la jeunesse : Causerie-débat ce lundi à Lomé à l’intention des jeunes


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Une trentaine de journalistes ont été mieux outillés ce samedi à Lomé sur la maladie de la Rage, rencontre qui leur a permis de recevoir une bonne dose de notions afin d’informer correctement les populations, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Cette formation qui s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la rage est une initiative des experts de la maladie avec l’appui du laboratoire SANOFI Pasteur. C’est Dr Majesté Wateba Ihou, maître assistant à la faculté des sciences de la santé de l’université de Lomé qui a entretenu les participants sur le virus, son vecteur ainsi que la maladie et sa prévention. Il était assisté de Mme Vanessa Tchalim représentante du laboratoire Sanofi Pasteur au Togo.

Selon Mme Tchalim, on ne guérit pas de la rage, c’est une maladie 100% mortelle : "nous avons formé les journalises pour qu’à leur tour, ils puissent sensibiliser à travers leurs écrits".

La rage est une maladie véhiculée en permanence par la chauve souris. Cette maladie qui se propage très vite en milieu animal, est transmise à l’homme par le biais des animaux domestiques infectés par la chauve souris.

Pour le spécialiste, la rage est une encéphalomyélite virale mortelle dont le traitement uniquement préventif repose sur la vaccination antirabique post exposition. La contamination se fait par la salive, à travers les morsures, le léchage et les griffures d’un animal infecté.

Selon les explications de Dr Ihou, une fois l’animal infecté, le virus de la rage va d’abord se développer localement pendant une durée de 20 à 30 jours. Il va ensuite monter vers le cerveau à travers les nerfs. Arrivé au niveau du cerveau, le virus redescend pour contaminer la salive.

"Un animal infecté par le virus de la rage peut commencer à l’excréter à travers toutes ses sécrétions, jusqu’à 15 jours avant les premiers signes cliniques".

Selon le spécialiste, il existe trois phases de la maladie :

- L’incubation (une semaine à 1 an, moyenne 40 jours, silencieuse).

- La phase Prodromique inconstante de 2 à 4 jours caractérisée par un prurit localisé à la morsure, des paresthésies à type de fourmillements, d’hyperesthésies ou de douleurs fulgurantes et des troubles du caractère et du comportement.

- La Phase d’état (Souvent existence d’une notion de morsure, Fièvre, frissons, sueur, Hydrophobie, Aérophobie, troubles du comportement). A cette étape, il n’y a rien à faire. Le malade va mourir.

Selon Dr Ihou, derrière chaque cas de rage humaine déclaré, se cachent une dizaine de cas non diagnostiqués. Et derrière chaque chien qui mord, se cache une cinquantaine de chiens ayant été infestés par ce chien enragé : "La rage n’est pas une maladie primordialement animale, mais qui sévit beaucoup plus dans le monde animal".

Le vecteur permanent est la chauve souris qui infectent les animaux domestiques qui, à leur tour, peuvent aussi infecter les hommes.

Dans le monde, en moyenne 55.000 cas de décès humains sont liés à la rage chaque année. Environ 5 millions d’animaux en meurent, affichent les mêmes statistiques.

Au Togo, une cinquantaine de personnes décèdent chaque année dans des centres de santé.

Rappelons que cette formation intervient, après celle initiée à l’intention des paramédicaux. FIN

Ambroisine MEMEDE

Savoir News, La Maison de L’INFO

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