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Affaire Pascal Bodjona/Les juges togolais et le régime RPT/Unir font la honte de la République
Publié le lundi 22 decembre 2014  |  togosite.com


© Autre presse par DR
Pascal Bodjona, l’ex ministre de l’Administration territoriale, de la collectivité locale.


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Surprenante comme cela pouvait l'être la réaction des juges de la plus haute juridiction togolaise qui viennent une fois encore de commettre une forfaiture judiciaire dans l'affaire, au départ qualifiée d'«escroquerie internationale » mais qui au fil des jours, s'est révélée comme étant un scénario monté de toutes pièces pour régler des comptes à un collaborateur dont l'aura prend de plus en plus de popularité surtout au sein de la classe politique togolaise. L'histoire retiendra une fois encore qu'à la suite de l'audience qui s'est tenue le jeudi 18 décembre 2014 à la Cour Suprême du Togo, les juges siégeant à cet effet, ont encore tordu le cou au droit brimant ainsi les droits du justiciable Pascal Akoussoulèlou BODJONA.



Le Togo est le seul pays au monde qui a son droit à lui, c'est à dire différent du droit international, au regard du comportement de certains juges et magistrats devenus de véritables pourfendeurs de l'usus et de l'abusus des citoyens malgré leur serment de dire rien que le droit. La belle preuve est celle servie le jeudi dernier par les juges de la Cour Suprême du Togo, la plus haute juridiction du pays dans l'affaire d' « escroquerie internationale».
Une audience à la Cour Suprême du Togo au cours de laquelle ces juges ont tacitement cautionné une forfaiture judiciaire. Tout en reconnaissant des erreurs graves dans l'arrêt qui a conduit l'ancien Directeur de cabinet du chef de l'Etat Pascal Akoussoulèlou BODJONA dans les geôles de la prison de Tsévié, une banlieue de la capitale togolaise, les juges à travers leur réaction qui frise à suffisance un déni de droit, deviennent ainsi complices d'une injustice qui ne dit pas son nom.

Une incongruité judiciaire, qui au regard du droit international entache dores et déjà non seulement la poursuite normale de l'affaire mais surtout ouvre une brèche pour un procès inéquitable puisque la consigne qui a été passée à ces derniers par celui-là qui tire les ficelles dans ladite affaire et qui veut coûte que coûte voir poiroter en prison celui qui l'a fait, est qu'on aille au fond du dossier malgré les confortions afin que l'ancien ministre de l'administration soit condamné. Un déni de droit, clament tous les autres praticiens du droit qui n'honorent pas les juges de la plus haute juridiction du pays.

Le comble dans cette rocambolesque affaire, est que ces juges de la Cour suprême, sont pour la plupart des enseignants du droit enseignant cette matière d'envergure internationale à la jeunesse montante et n'hésitent pas à blâmer leurs étudiants durant les devoirs et partielles quand ils font le contraire de ce qu'ils leur demandent. Voilà le paradoxe. Les Togolais ne sont donc pas à l'abri 'un quelconque danger si des juges et magistrats doivent se comporter de la sorte.

Au regard de ses rebondissements et incongruités judiciaires soulevées par la défense l'on peut aisément affirmer que l'affaire d'«escroquerie internationale » dont parlent le pouvoir n'est en fait qu'un subterfuge pour garder aussi longtemps en prison un collaborateur dont l'aura reçoit l'assentiment de tous les acteurs de la classe politique.

Cette affaire n'a rien donc de judiciaire s'il faut s'en tenir aux erreurs graves reconnues par ces pépés gaffeurs de la Cour Suprême. Nombre d'observateurs estiment au regard des ces incongruités judiciaires qui caractérisent la justice togolaise que cette dernière est sérieusement malade et gangrénée par de l'injustice pure et simple. A en croire un journaliste proche du pouvoir en place « le ministre BODJONA a été victime de son aura ».
Ce qui veut tout simplement dire que l'affaire qualifiée d' « escroquerie internationale » n'est qu'un alibi servi pour non seulement flouer l'opinion publique mais surtout pour sceller le sort de celui-là par qui l'actuel chef d'Etat, doit son fauteuil présidentiel.

Ayant fait une bonne lecture du livre de Machiavel, l'actuel locataire de la Marina vouant s'éterniser au pouvoir, ne peut que sauver son fauteuil présidentiel que s'il met en prison son faiseur comme recommande Machiavel dans son ouvrage. Pour réussir le coup déjà tordu, on met en contribution la justice togolaise que l'on a instrumentalisé dans le but juste de régler des comptes à tous ceux ne partagent pas les mêmes visions que celui qui prétend diriger le pays.

Les juges de la plus haute juridiction du Togo n'ayant pas de couilles pour déjouer ces jeux malsains qui n'honorent pas la justice togolaise, se sont laissés à la peur toute honte bue et ont laissé passer la consigne venant du sommet de l'Etat. Honte donc à ces juges véreux qui ont si vite ignoré le serment qui leur recommande de ne dire rien que le droit. Tôt au tard, ils payeront ces torts à ces Togolais épris de justice. Qu'ils comprennent bien que la roue de l'histoire tourne !!!

Idelphonse Akpaki

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