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Deux vaccins expérimentaux contre Ebola s’avèrent sans danger et immunogènes
Publié le mercredi 24 decembre 2014  |  Xinhua


© AFP par DR
Lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola
Septembre 2014


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Les résultats d'un essai clinique mené en Ouganda ont montré l'innocuité de deux vaccins expérimentaux contre le virus Ebola et indiquent que ces deux vaccins à ADN ont généré une réponse immunitaire chez des adultes ougandais sains similaire à celle observée ailleurs.

Ces résultats, issus du premier essai clinique de vaccins contre Ebola mené en Afrique, ont été publiés mardi dans la revue médicale britannique The Lancet.

Des chercheurs de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) des Etats-Unis ont développé ces vaccins à ADN codant des protéines du virus Ebola.

Les vaccins contiennent les "plans de construction" des protéines que l'on trouve à la surface du virus. Les réponses immunitaires contre ces protéines se sont avérées très protectrices.

Au cours de la première phase de l'essai clinique, les chercheurs de l'Université ougandaise de Makerere ont fait participer 108 adultes sains ayant entre 18 et 50 ans. Les tests ont montré que les deux vaccins à ADN étaient bien tolérés par les adultes ougandais, avec des nombres similaires de réactions locales et systémiques enregistrées dans tous les groupes tests.

"C'est la première étude qui montre une innocuité et une protection comparables pour une population africaine dans le cas d'un vaccin expérimental contre Ebola", a souligné la principale auteur de l'étude Julie Ledgerwood, de l'institut NIAID.

"Ceci est particulièrement encourageant parce que les personnes qui ont le plus de risques de contracter Ebola se trouvent essentiellement en Afrique, et on a pu constater pour d'autres maladies que certains vaccins offraient une protection moindre pour les populations africaines", a expliqué Mme Ledgerwood.

Selon elle, ces résultats ont déjà servi de base à un vaccin plus puissant, utilisant un virus inoffensif provoquant un rhume chez les chimpanzés, qui est actuellement testé aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Mali et en Ouganda dans le cadre de la lutte contre l'épidémie d'Ebola.

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