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Alberto Olympio: Il n’y a pas de Constitution en dehors de la volonté du peuple
Publié le lundi 5 janvier 2015  |  Togo Breaking News


© aLome.com par Parfait
Alberto OLYMPIO, président du Parti des Togolais.


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Dans un message de voeux rendu public, le Président du Parti des togolais, Alberto Olympio a indiqué qu'il est temps que l'alternance soit une réalité au Togo.

"Cette alternance est notre vœu le plus cher, pas juste pour remplacer un homme par un autre ou une femme ; mais pour donner l’opportunité à une vision nouvelle d’émerger avec un programme défini, pour garantir aux togolais une meilleure qualité de vie. Ensemble nous le pouvons", a-t-il dit dans son message.

Alberto Olympio souhaite qu'en en 2015, la démocratie togolaise fasse sa mue, et que le Togo entre dans le cercle des pays cités comme exemple dans la sous-région et sur le continent.

Revenant sur le débat de la Constitution, M. Olympio affirme que la loi fondamentale du Togo doit redevenir un reflet de la volonté et de la souveraineté populaire. "Plus jamais la loi fondatrice de notre République ne doit être sujette à tant de contestations. Nous devons comprendre qu’il n’y a pas de Constitution en dehors de la volonté du peuple, pas de Nation sans Constitution Validée par le peuple. Redonnons le pouvoir au Peuple. Il doit reprendre ses droits", avance celui qui a choisi le Parti des Togolais.

Alberto Olympio appelle à la limitation du nombre de mandats présidentiels selon les résultats du dernier sondage de l’institut indépendant d’études statistiques Afrobaromètre d’Octobre 2014 qui révèle que 85% des togolais souhaitent limiter l’exercice de la fonction présidentielle à deux mandats.

Pour le leader du PT, il est temps que les togolais jouissent dans leur quotidien des bénéfices de la croissance. Il s'agit pour lui de faire sauter la trappe à pauvreté, combattre les inégalités et rétablir la justice sociale, en mettant en mouvement l’ascenseur social. L'homme d'affaire dénonce le fait que la richesse
reste concentrée aux mains d’une minorité qui continue à s’enrichir et à creuser l’écart avec l’écrasante majorité qui vit dans la pauvreté, la précarité et le dénuement total.

"Achever cette lutte débutée il y a 25 ans cette année, et ancrer notre pays dans une nouvelle ère est un devoir sacré. Ensemble, mais dans le respect du pluralisme d’opinion, nous le POUVONS", a-t-il conclu.

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