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Le Prince du Togo révolte le monde entier
Publié le mardi 6 janvier 2015  |  togo.infos


© Autre presse
Faure Gnassingbé, président de la République Togolaise


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Le constant est évident : en moins de 10 ans de gouvernance, le fils-héritier du père a réussi la prouesse magistrale de faire du Togo un cas atypique, une exception de par le monde.

Ici, sous Faure Gnassingbé, les règles élémentaires de la vie communautaire humainement admises sont mises sous éteignoir. Le Prince fait ce qu’il veut de la manière qui lui convient le mieux sans jamais interroger réellement la morale, le bon sens ou même le droit.

La preuve, il a choisi sans aucune gêne et sans aucune béquille morale de s’accrocher indéfiniment au pouvoir dans une supposée République à la suite de son père, qui lui avait accumulé 38 années avant de tirer sa révérence.

Lui qui a accédé à ce pouvoir en 2005 sous la conjugaison des circonstances fortuites et particulièrement douloureuses pour le peuple togolais, a fini par grossièrement développer au fil des ans, un appétit vorace et une soif inextinguible de la gloire et des privilèges.

Il s’y est tellement immergé et emmitouflé qu’il ne se donne plus aucune chance de s’ouvrir sur le monde pour comprendre les règles du jeu démocratiques qui se développent et croissent d’années en années.

Les oreilles, le nez, la bouche et l’ensemble des facultés du Prince ne jurent plus que par le pouvoir et rien d’autre.

Pour le fils-héritier, le malheur n’arrive en réalité qu’aux autres. L’amère expérience que vient de vivre son aîné Compaoré au Burkina Faso sous la coupole de qui il se cachait, ne l’a guère ému.

Le cœur endurci, Faure Gnassingbé a fait le pari de tout raser pour se donner plusieurs mandats de plus à la tête du Togo.

La farouche résistance qu’il oppose à l’idée des réformes politiques ainsi que les multiples coups-bas politiques qu’il a initiés contre nombre d’hommes politiques de taille au Togo tiennent de ce projet malsain qu’il nourrit lâchement de jouir indéfiniment des privilèges du pouvoir.

Il croit dure comme fer d’être la seule hirondelle qui fera le printemps des mandats illimités dans une sous-région où la pilule des troisièmes mandats a manifestement du mal à encore passer .

Le marabout-tradi-thérapeute gambien Yaya Djamey qui constitue l’autre cas atypique dans toute cette sous-région ouest africaine a fleuré de près le précipice en cette fin d’année. Mais tout cela n’inspire en rien notre cher Prince.

Mais le plus révoltant dans tout ce dont nous venons de faire état reste l’art du Prince de narguer le peuple togolais et pire encore, à se moquer de l’ensemble de la Communauté internationale.

Il multiplie des subterfuges, des initiatives fantaisistes et des formules les plus absconses pour se donner du temps et anesthésier ainsi la vigilance de la communauté des hommes.

Mais jusqu’où pourra-t-il aller et jusqu’à quand pourra-t-il tenir dans ce dilatoire qui commence par soulever le courroux du peuple togolais et des puissances occidentales ?

Aujourd’hui, Faure Gnassingbé fait semblant de ne pas se rendre compte de la fronde qui s’est soulevée contre lui et son régime aussi bien dans les médias internationaux que dans les milieux diplomatiques. Et pourtant, le déchaînement est réel et quasi palpable.

Qui suit Radio France Internationale dans ses commentaires sur la situation politique au Togo ou qui lit les journaux français ou européens traitant du sujet togolais peut bien se rendre à l’évidence que le Prince fait désormais la risée du monde.

L’homme est plus que jamais exposé, dénudé et même ridiculisé. En principe, s’il lui reste encore quelque chose d’humain, le Prince ne devrait plus jamais songer sortir encore de son pays.

Tellement il pue la dictature, la boulimie du pouvoir…bref les choses élémentaires qui flattent souvent les âmes légères. C’est du moins la piteuse image que les médiats internationaux donnent de lui. Ce qui du coup jette de l’opprobre sur lui et sur ce régime dont il a gracieuse hérité et qu’il incarne sans retenue ni mesure…

Mais le risque évident reste que, les mêmes causes produisant immanquablement les mêmes effets, il est fort à parier qu’en persistant dans cette obstination à ne s’accrocher qu’au pouvoir, le Prince-héritier finira nécessairement, aujourd’hui ou demain, comme tous les dictateurs que le monde a connus de par l’histoire. C’est tout simplement triste.

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