Lutte contre le terrorisme sur le continent africain : Faure Gnassingbé sait «qu’à la fin, Boko Haram sera défait»

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Publié le mardi 13 janvier 2015 | Telegramme 228

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Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République du Togo

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Il était bien au cœur de la marche républicaine organisée hier dimanche dans les rues de Paris pour rendre hommage aux personnes décédées la semaine dernière dans les attentats perpétrés au siège de Charlie Hebdo, à Montrouge et dans l’Hypermarché Casher, toutes des localités de capitale française.

Le président togolais, Faure Gnassingbé, qui marchait aux côtés d’une cinquantaine de ses pairs européens et africains a, par le biais de cet évènement, exprimé, d’après certains observateurs, deux de ses engagements à savoir celui en faveur de la liberté d’expression, même si ceci est un sujet à discussion, quand on l’évoque au Togo, et ensuite, celui d’une mobilisation pleine et entière dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes.

Ainsi en marge de cette manifestation, il n’a pas manqué de parler du terrorisme et son visage actuel dans la sous région ouest-africaine, avec Boko Haram. « Les condamnations, elles ont été là lors de l’enlèvement des deux cents filles.

Après, on les entend moins ces condamnations. Il faut continuer à se mobiliser parce que si le terrorisme progresse au Nigeria, progresse en Afrique, ça veut dire que l’Europe est moins sûre, ça veut dire que l’Amérique est moins sûre ». Mieux encore, Faure Gnassingbé trouve que les quelques succès enregistrés par Boko Haram dans la prise de certains camps militaires sur le territoire nigérian sont à « regretter mais il ne faut pas sous-estimer le mal ». Il croit savoir que « Boko Haram utilise des procédés qui sont difficiles à combattre » mais dit savoir avec « conviction qu’à la fin, Boko Haram sera défait si nous nous mobilisons ».

Le premier citoyen togolais pense qu’on ne peut pas abandonner la lutte « parce que nous voyons ce qui se passe avec l’Etat islamique en Irak. On ne va pas laisser un tel mouvement occuper des territoires, on ne va pas laisser de plus en plus de personnes se former au terrorisme là aujourd’hui, peut-être que nous n’avons pas encore la solution mais nous devons rester déterminés, nous devons continuer à combattre Boko Haram ».

Pacôme S., Lomé (Telegramme228) ... suite de l'article sur Autre presse

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