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Alimentation sans risque au sein : la clé pour améliorer la santé de l’enfant
Publié le jeudi 15 janvier 2015  |  OMS AFRIQUE




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Brazzaville, 12 décembre 2014 – Chaque jour, il est estimé que 8000 enfants environ meurent en Afrique subsaharienne des suites de maladies que l’on peut facilement éviter ou traiter. L’allaitement maternel exclusif au sein constitue l’une des meilleures manières de fournir aux nouveau-nés, aux nourrissons et aux jeunes enfants les nutriments dont ils ont besoin tout en les protégeant d’affections telles que la pneumonie, la diarrhée et la rougeole.


L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande l’allaitement maternel exclusif au sein, dès la première heure qui suit la naissance du bébé, jusqu’à l’âge de six mois. L’allaitement au sein devrait être associé à des compléments alimentaires appropriés jusqu’à ce que le bébé atteigne l’âge de deux ans, et au-delà.
À la mi-2013, l’OMS a publié de nouvelles lignes directrices sur l’allaitement au sein et la prévention de la transmission mère-enfant du VIH. Ces recommandations devaient être utilisées dans les milieux pauvres en ressources des pays à revenu faible et intermédiaire.


Une mère séropositive peut transmettre le VIH à son enfant pendant la grossesse, pendant l’accouchement ou en l’allaitant au sein. Dans certains pays africains, l’on estime qu’une proportion de 20 % à 30 % des femmes enceintes sont infectées par le VIH, et les taux de transmission de la mère à l’enfant varient entre 25 % et 40 %. La thérapie antirétrovirale (TARV) peut largement réduire le risque de transmission.


«L’une des recommandations en matière de prévention de la transmission mère-enfant du VIH est de promouvoir l’utilisation de la thérapie antirétrovirale chez toutes les femmes enceintes ou qui allaitent leurs bébés. Ces nouvelles recommandations comprennent la fourniture de la thérapie antirétrovirale à tous les enfants de moins de cinq ans et à toutes les femmes enceintes infectés par le VIH, ainsi qu’à toutes les mamans VIH-positives qui allaitent leurs bébés, et ce, quelle que soit la numération des CD4», a souligné le Dr Tigest Ketsela Mengestu, Directeur du groupe organique en charge de la Promotion de la santé au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.


Pour encourager les populations à se faire dépister et rendre les services de dépistage plus largement accessibles, l’OMS (Siège, bureaux régionaux et bureaux de pays) collabore avec les organisations partenaires afin d’adapter, de diffuser et de mettre en application ces nouvelles lignes directrices dans les pays.


Au moins 90 % des personnes vivant avec le VIH/sida dans la Région africaine ne connaissent pas leur statut sérologique, et les tests de dépistage du VIH sont souvent chers et ne sont pas toujours disponibles pour les femmes enceintes ou allaitantes séropositives, ni pour leurs enfants. On encourage plus de femmes et d’enfants à se faire dépister pour le VIH au fur et à mesure que les services deviennent plus facilement accessibles.


En Afrique subsaharienne, les systèmes de santé sont fragiles et l’effectif des personnels soignants est souvent largement insuffisant pour satisfaire les besoins croissants en matière de santé. Les agents de santé communautaires jouent généralement un rôle important dans l’éducation des mères en ce qui concerne la nutrition, l’allaitement au sein, la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, et les exigences en termes de continuité des soins.


Les agents de santé communautaires sauvent aussi les vies des nouveau-nés en effectuant des visites à domicile pendant la période postnatale. Ces visites leur permettent d’examiner l’état de santé du nouveau-né et de la mère, et de les mettre en contact avec les services de soins de santé appropriés, selon la nécessité.


En dépit des avancées obtenues dans la promotion de l’allaitement au sein dans la Région africaine, de nombreux défis perdurent. L’Afrique est un vaste continent qui recèle des cas d’extrême pauvreté et des personnes qui vivent dans l’opulence. La malnutrition demeure la cause principale de la mortalité infantile et maternelle élevée dans la Région.


En vue d’améliorer la santé du nourrisson et de l’enfant, et de lancer le programme de développement pour l’après-2015, les gouvernements de la Région doivent promouvoir à grande échelle le recours à l’allaitement sans risque au sein. En 2012, l’Assemblée mondiale de la Santé, qui est l’organe de prise de décision de l’OMS, a fixé la cible qui consiste à augmenter le pourcentage de l’allaitement exclusif au sein, pour le porter de 37 % actuellement à au moins 50 % d’ici 2025.


Vous pouvez suivre le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique sur Twitter (@WHOAFRO). Le Rapport sur la santé en Afrique 2014 peut également être consulté en ligne, sur le lien : www.afro.who.int/en/rdo/annual-and-biennial-reports/african-regional-health-report-2014.html

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