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Au Togo, les réformes attendront
Publié le dimanche 25 janvier 2015  |  RFI


© Autre presse par DR
Siège de l`Assemblée nationale du Togo


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Au Togo, plus on approche des élections présidentielles, plus les réformes exigées par l’opposition s’éloignent. Selon un sondage d’Afrobaromètre, 85 % de Togolais y sont pourtant favorables. Tous les partis, pouvoir comme opposition, les réclament. Mais, ils sont incapables de trouver le consensus pour les mener. Après quatorze jours de suspension pour permettre à tous les courants de réfléchir afin de parvenir à ce consensus avant l’examen de la proposition du projet porté par l’opposition, le président de la commission des lois a fait ce constat : « Les lignes n’ont pas bougé, il faut arrêter le débat ». Par conséquence, l’examen du projet de loi sur les réformes est rejeté.

Les discussions entamées depuis plusieurs jours, au sein de la commission des lois à l’Assemblée nationale, pour étudier la proposition de projet de loi de l’opposition, sont bloquées, faute de consensus. Pour l’Alliance nationale pour le changement (ANC), ce n’est pas à une commission de rejeter une proposition du projet de loi.

Isabelle Améganvi, présidente du groupe parlementaire ANC, le confirme : « On n’a pas eu le consensus. Si on ne l'a pas, on suspend jusqu’à ce qu’on l'ait, ou bien la commission constate qu’on n’a pas le consensus, fait son rapport et renvoie le texte à la plénière. C’est [à] plénière de décider. »

Il est donc difficile d’obtenir le consensus et l’ANC estime qu’il faut voter la loi et laisser le soin à la Cour constitutionnelle de dire qui peut être candidat ou non, y compris l’actuel président en fin de mandat après dix années au pouvoir. L’Union pour la République, parti au pouvoir, veut une position plus claire de l’ANC.

« Nous avons dit que se référer à la Cour constitutionnelle, c’est la mission classique de la Cour constitutionnelle, estime Christophe Tchao, président du groupe parlementaire Unir (majorité présidentielle). Ce n’est pas une proposition. On a vu dans ce pays des signatures qui se sont faites et on a dit que ça n’engageait que leur signataire. Il est, aujourd’hui, clair que chaque formation doit se prononcer de façon claire. »

Cette situation, entretenue par l’ANC et l'Unir, hypothèque dangereusement l’avenir du pays. Paul Dodji Apévon, président national du Comité d'action pour le renouveau (CAR) souligne, de sont côté, le manque d'efforts de la partie adverse.
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