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Togo/La parabole du baobab et les deux villages pour expliquer le blocage des réformes
Publié le lundi 26 janvier 2015  |  Togo top news


© aLome.com par Parfait
Le Parlement togolais vient de voter pour les 17 membres de la CENI.


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Le Président du Collectif des jeunes patriotes(Cjp) semble trouver la raison pour laquelle les réformes ne sont pas opérées au Togo. Il explique le fait par la parabole du baobab et des deux villages.


Selon le Président du (Cjp), Oudo Ninsao Tanko, il va falloir concernant la question des réformes que l’opposition puisse réfléchir afin qu’elle trouve un consensus en son sein. « Je ne vois pas comment l’opposition qui ne s’entend pas à son sein pourrait s’attendre avec le pouvoir » a-t-il déclaré expliquant la chose de façon imagée.

« Je donne souvent l’exemple d’un baobab qui doit être enlevé et qui est situé entre la limite de deux villages. Le baobab, c’est le pouvoir, les deux villages c’est l’opposition. Un village dit qu’il faut commencer par enlever les feuilles et les branches et l’autre dit qu’il faut commencer par les racines. Si les deux villages commencent simultanément, il y aura des bagarres et ils vont s’entretuer sans détruire le baobab. C’est le cas de l’opposition », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a indiqué que l’opposition doit mieux reculer pour mieux sauter. « Le pouvoir qui a duré 50 ans, c’est un baobab qui est à Lomé dont les racines sont à Cinkassé. On ne peut pas le détruire facilement. Il faut utiliser d’autres formes de stratégies, d’autres formes de lutte », a précisé le président du Cjp.

La possibilité des reformes avant la présidentielle en cette année 2015 semble nulle avec le blocage définitif constaté au sein de la commission des lois mercredi dernier. Les députés de la majorité ayant demandé qu’il soit mis un terme à la discussion faute de consensus autour de la proposition de lois portant révision constitutionnelle introduite par l’opposition parlementaire.

Les positions n’ont guère évolué après un répit de 14 jours pour tenter d’harmoniser les positions quant à la date d’entrée en vigueur de la limitation de mandat présidentielle à deux. L’Union pour la République, le parti au pouvoir estime qu’il « concède la limitation du mandat à deux », la Constitution en vigueur ne limitant pas le mandat.

Pour l’Anc, la Constitution de 1992 toilettée stipulait qu’en aucun cas nul ne peut faire plus de deux mandats donc l’actuel Président ne pourra plus se représenter ou mieux que, c’est à la Cour Constitutionnelle de statuer sur la question de qui pourra être candidat ou pas, au vu de la nouvelle constitution issue des reformes.

Le Comité d’Action pour le renouveau Car pense qu’au vu de la loi, la limitation ne peut pas s’appliquer au cas révolu dont l’actuelle Chef de l’Etat peut se présenter une dernière fois en 2015.

Pour le président du groupe parlementaire Unir, dans ces conditions, il vaut mieux arrêter la discussion. Il estime que dès lors, qu’il n’aura pas de consensus donc il ne sert rien d’aller voter à la plénière. « Aucune formation à l’hémicycle n’a 73 députés pour opérer les reformes. Aujourd’hui ce que les Togolais attendent de nous, c’est d’opérer les reformes. Ce n’est pas de faire les discussions à l’Assemblée nationale dans le style de juin pour aller à la plénière pour que la proposition soit rejetée. Ce n’est pas cela. Il n’y a pas d’issu qui pointe à l’horizon, dans ces conditions on n’est allé à l’arrêt », a-t-il indiqué.


Selon le parti Addi, le nouveau blocage des discussions sur les réformes au sein de la commission des lois et l’arrêt « définitif » des discussions par les députés Unir ne sont pas fortuits. « C’est un signal fort qui vient de la présidence pour dire hop ! Arrêtez, nous ne voulons pas de ces réformes avant la présidentielle».

La population se lasse de ce qu’il convient d’appeler le difficile consensus au tour de la question des reformes politiques au Togo. Ceci vient confirmer, un récent sondage d’Afrobaromètre qui indique que plus de deux tiers des Togolais disent que les dirigeants des partis politiques sont plus soucieux de faire avancer leurs propres ambitions politiques que l’intérêt du peuple.

Germain Doubidji

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