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Pour le développement de la famille et la société, «la femme doit hériter de la terre»
Publié le jeudi 29 janvier 2015  |  Le Temps


© aLome.com par Parfait
La grande salle d’audience du tribunal de Lomé vue de l’extérieur.


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L’ONG Femme, Action pour un Développement Intégré (FADI), installée à Bassar, s’est engagée dans une étude sur «l’identification des facteurs déterminants et des implications des pratiques coutumières interdisant aux femmes d’accéder à la terre en tant que propriétaires» afin d’organiser un plaidoyer auprès du chef traditionnel suprême de la localité en vue du bannissement des règles interdisant aux femmes d’accéder à la terre en tant que propriétaires.


Les pratiques coutumières traditionnelles observées dans toutes les communautés du pays se rejoignent malheureusement sur la question de l’héritage de la femme au titre des biens fonciers.

La femme n’a pas droit à la terre. La Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) avait trouvé ces pratiques ancestrales injustes et sources de nombreux conflits. La recommandation 28 de cette Commission relative aux problèmes fonciers est assortie d’une sollicitation à une meilleure attention de la part des pouvoirs publics pour réparer l’injustice. Un plaidoyer est en cours dans ce sens sur l’ensemble du territoire avec une implication des organisations de la société civile et des partenaires en développement.

L’étude entreprise a été restituée le 23 janvier dernier au chef lieu de la préfecture de Bassar. Des représentants de la chefferie traditionnelle, des autorités judiciaires, des organisations féminines locales, des membres des collectivités de développement à la base et de l’action sociale y ont pris part, occasion pour les amener à s’impliquer efficacement dans la lutte pour le bannissement des pratiques excluant la femme à l’héritage des terres.


Il ressort de cette étude que depuis la nuit des temps, la femme n’a pas accès à la terre en tant que propriétaire dans la préfecture de Bassar à cause des coutumes et pratiques du milieu.

Le seul mode d’accès de la femme à la terre reste seulement par achat et non par possession ou héritage. Cette étude recommande la protection et la préservation des droits fonciers de la femme et l’harmonisation du droit légal et celui coutumier en vue de permettre à la femme d’hériter la terre.

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